5 décembre 2015.
Pas vraiment une date pour partir à l'assaut d'un grand col pyrénéen, de surcroît annoncé fermé...
Qu'importe : il fait beau, et j'ai envie depuis plusieurs mois de gravir le port de Larrau, un col basque à 1560m. Le col étant fermé à la circulation, je sais qu'il y a un risque de neige au sommet, et qu'il pourrait ne pas être déneigé.
Je pars de Licq-Athérey, où je laisse ma voiture.
Ce col n'est pas le plus connu des Pyrénées, mais ô combien qu'il est difficile !
Pendant quelques kilomètres jusqu'à l'auberge de Langibar, c'est un léger faux plat montant qui sert surtout de mise en jambe.
Mais ensuite, c'est l'enfer.
Jusqu'au col d'Erroymendi, c'est une pente irrégulière, mais soutenue et sans répit. C'est assurément un des cols les + difficiles que j'ai grimpé.
Vraiment, la partie entre Larrau et Erroymendi n'est pas sous-estimer : les altitudes n'ont rien de phénoménales, mais ces 7km sont vraiment difficiles, quasiment toujours au-dessus de 10%.
Passé Larrau, la circulation devient quasi nulle (c'est l'hiver...).
Le paysage est surtout forestier une longue partie de la montée, mais il devient splendide à partir du col intermédiaire d'Erroymendi, à 4km du port de Larrau. Il y a ensuite une mini descente, puis ça remonte sec vers le Port de Larrau.
Dès lors, je savais que je ne pourrais pas atteindre le sommet, le dernier kilomètre étant enneigé.
Autant que possible, je continue en vélo, prudemment. Puis les 15 derniers hectomètres, à plus de 11%, sont totalement impraticables en vélo. La neige étant assez dure, je me décide toutefois de continuer à pied, vers le port de Larrau, situé sur la frontière franco-espagnol.
Je n'y reste pas longtemps, car la nuit tombe vite en décembre et l'ombre guette. Au col il n'y fait pas très chaud, et je sais qu'avec ce ciel dégagé, la température peut chuter en créant un risque réel de verglas, sans compter que je dois redescendre le 1er kilomètre à pied...
À signaler : la descente du port de Larrau est dangereuse. Dû à la pente forte et la qualité de route plutôt bonne, on atteint facilement des belles vitesses sans forcer, mais certains virages sont sans visibilité. Par deux fois, on arrive rapidement dans des virages sans en voir les sorties.
Et ceux qui veulent descendre le col côté français doivent vraiment faire attention à chaque virage intérieur dont ils ne verraient pas la sortie: même en roulant bien à droite, si on prend trop de vitesse, deux sont très piégeux, et il n'y a pas de panneau préindicateur de danger. Malgré ma vigilance et une certaine habitude des descentes, j'ai été à 2 doigts d'une sortie de route.
Pas vraiment une date pour partir à l'assaut d'un grand col pyrénéen, de surcroît annoncé fermé...
Qu'importe : il fait beau, et j'ai envie depuis plusieurs mois de gravir le port de Larrau, un col basque à 1560m. Le col étant fermé à la circulation, je sais qu'il y a un risque de neige au sommet, et qu'il pourrait ne pas être déneigé.
Je pars de Licq-Athérey, où je laisse ma voiture.
Ce col n'est pas le plus connu des Pyrénées, mais ô combien qu'il est difficile !
Pendant quelques kilomètres jusqu'à l'auberge de Langibar, c'est un léger faux plat montant qui sert surtout de mise en jambe.
Mais ensuite, c'est l'enfer.
Jusqu'au col d'Erroymendi, c'est une pente irrégulière, mais soutenue et sans répit. C'est assurément un des cols les + difficiles que j'ai grimpé.
Vraiment, la partie entre Larrau et Erroymendi n'est pas sous-estimer : les altitudes n'ont rien de phénoménales, mais ces 7km sont vraiment difficiles, quasiment toujours au-dessus de 10%.
Passé Larrau, la circulation devient quasi nulle (c'est l'hiver...).
Le paysage est surtout forestier une longue partie de la montée, mais il devient splendide à partir du col intermédiaire d'Erroymendi, à 4km du port de Larrau. Il y a ensuite une mini descente, puis ça remonte sec vers le Port de Larrau.
Dès lors, je savais que je ne pourrais pas atteindre le sommet, le dernier kilomètre étant enneigé.
Autant que possible, je continue en vélo, prudemment. Puis les 15 derniers hectomètres, à plus de 11%, sont totalement impraticables en vélo. La neige étant assez dure, je me décide toutefois de continuer à pied, vers le port de Larrau, situé sur la frontière franco-espagnol.
Je n'y reste pas longtemps, car la nuit tombe vite en décembre et l'ombre guette. Au col il n'y fait pas très chaud, et je sais qu'avec ce ciel dégagé, la température peut chuter en créant un risque réel de verglas, sans compter que je dois redescendre le 1er kilomètre à pied...
À signaler : la descente du port de Larrau est dangereuse. Dû à la pente forte et la qualité de route plutôt bonne, on atteint facilement des belles vitesses sans forcer, mais certains virages sont sans visibilité. Par deux fois, on arrive rapidement dans des virages sans en voir les sorties.
Et ceux qui veulent descendre le col côté français doivent vraiment faire attention à chaque virage intérieur dont ils ne verraient pas la sortie: même en roulant bien à droite, si on prend trop de vitesse, deux sont très piégeux, et il n'y a pas de panneau préindicateur de danger. Malgré ma vigilance et une certaine habitude des descentes, j'ai été à 2 doigts d'une sortie de route.
Tardets
Les premiers hectomètres, dans un beau paysage
Paysage vers Larrau
La route en amont de Larrau
À partir de là, la route n'est plus déneigée.
Paysage vue nord, 3km après Tardets
Vue ouest, dans la montée du col d'Erroymendi
La route, vue nord-ouest
Le col d'Erroymendi est en vue!
Au col d'Erroymendi
Au col d'Erroimendy
Paysage vue est, entre Erroimendy et Larrau
Petite descente entre Erroymendi et Larrau. Face à moi, le Pic d'Orhy, premier sommet pyrénéen au-dessus de 2000m.
La route devient difficilement praticable. Mais je continue.
À 2km du sommet, déjà fatigué, je passe où je peux pour continuer à grimper. Sous la neige, du verglas.
Parfois, l'espace devient étroit... mais ça suffit pour passer en 2-roues, à environ 1km du sommet !
À 800m du Port de Larrau : totalement impraticable.
Au port de Larrau, en Navarre
Au port de Larrau, sur la frontière franco-espagnole, avec vue sur la France. Côté espagnol, sur l'ubac, pas de neige.
Au port de Larrau, 1560m
La descente, froide, à l'ombre, et m'obligeant à la prudence
Dans la descente, froide, et par endroit dangereuse et nécessitant toute la concentration.
Mais rien de plus normal, pour une sortie vélo effectuée début décembre!
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