Dimanche 6 septembre
La veille, j'ai escaladé le col du Pourtalet, un col long (30km)
Après un bon petit déjeuner et avoir causé avec un cycliste espagnol, il est 9h lorsque je pars à l'assaut de l'Aubisque.
Profil de l'étape
Carte de l'étape
Laruns, km0
Laruns est, à proprement parler, au pied de l'Aubisque, donc pas de temps de chauffe avant d'attaquer la côte! Après avoir vérifié l'état des pneus et du vélo en règle générale, 500m de plat, et c'est parti pour la montée !
La vallée de l'Aubisque, avec vue sur le Grand Gabizos en fond de vallée
Epingle à cheveu, après Eaux-Bonnes
La première partie du col, jusqu'à Eaux-Bonnes, est relativement facile. Une bonne mise en jambe de 4km à environ 5% de moyenne. La route est large, en cette fin d'été il n'y a pas beaucoup de trafic automobile, mais beaucoup de cyclistes. La route est plutôt de bonne qualité, sans plus.
Dans Eaux-Bonnes, la pente devient plus raide d'un coup! Tout d'abord il faut traverser le village : monter en haut d'une place par devant le casino, avant de redescendre sur 150m, et tourner à droite. Dès lors, la pente sera sans répit jusqu'au col, encore à 13km !
Je continue à monter, le paysage est vraiment très beau, avec une vue quasi permanente sur le Grand Gabizos et le pic de Ger, à + de 2600m. La montée est plutôt régulière, bien que sans répit. Il n'y a pas de vent, il fait environ 15°, et c'est plutôt ensoleillé. La météo est donc idéale !
Je trouve interminable la partie avant Gourette, où la pente atteint 10%. D'autant plus que mon compteur, acheté récemment, est mal calibré, et me rajoute environ 200m chaque kilomètre passé...
Pic de Ger, à 2600m
Vue sur le massif derrière Gourette
Peu avant Gourette, à 5km de l'Aubisque
A 3km du Sommet, route à flanc de montagne
Paysage sur le parking des Crêtes Blanches
La sortie de Gourette est à peine moins pentue, et je commence vraiment à fatiguer, alors qu'il reste 4,5km... Le paysage est magnifique, par une route à flanc de montagne direction ouest.
Je m'arrête à 2km de l'arrivée, vers un hôtel-restaurant haut perché nommé "Crêtes Blanches", et qui offre un magnifique panorama.
Les deux derniers kilomètres sont un tout petit peu moins pentus, mais il y a là un vent frais de montagne. Le paysage demeure toujours aussi beau.
Paysage à 1km du sommet
Arrivé au col d'Aubisque!
Vue est depuis le col d'Aubisque
Moutons en estive, au col d'Aubisque
Je m'arrête un peu au col d'Aubisque, heureux d'avoir dompté ce hors catégorie.
Puis je descends vers le col du Soulor. Une route splendide, à flanc de montagne, dans le cirque du Litor. Beaucoup d'animaux dont il faut faire attention. Je crois que c'est un des plus beaux endroits où j'ai eu l'occasion de me rendre en vélo !
Avant le col du Soulor, dans les Hautes-Pyrénées, une petite remontée de 2,5km. Rien de bien difficile, à vrai dire.
Route du Litor. Au fond sur la crête, le col d'Aubisque
Vue sur le cirque du Litor.
La route dans le cirque du Litor. Au fond à gauche, le col du Soulor
Chevaux en liberté, peu avant le col du Soulor
Route dans la descente du Soulor
Route dans la descente du Soulor
Puis, après un plat chaud au Soulor, je redescends tout schuss vers Arthez d'Asson. La partie haute de la route est de très belle qualité, toujours en contour du cirque du Litor, une route sinueuse.
Cascade, vers Ferrières
Un beau hameau, entre Ferrières et Arthez-d'Asson
Après une demi-heure de descente, j'arrive à Arthez-d'Asson, qui signe la fin de la montagne. Il ne fait pas très chaud... Toutefois, ça ne signifie pas la fin des difficultés.
Dans Arthez-d'Asson, je tourne dans le village sur la gauche vers Bruges, pour un vrai petit raidillard de 500m de long, à 12% voire +. La route est étroite, et commence par un asphalte de bonne qualité.
Bien évidemment rien à voir avec l'Aubisque, mais néanmoins, je n'avais pas prévu une pente si raide.
Une fois passé la côte sèche, la route redevient faux plat jusqu'au col de Tisné, mais de bien moins bonne qualité. Puis la descente est assez sèche.
Vue sur Arthez-d'Asson
La route, entre Arthez et Bruges, vue ouest
La route, avant Capbis
Louvie-Juzon
Je redescends vers Bruges, avant de tourner à gauche vers Capbis. Là, je reste sur une petite route de qualité moyenne, en léger faux plat montant, dans un paysage assez béarnais, à savoir avec beaucoup de champs de maïs.
Après une quinzaine de kilomètres, le petit col des Voix après Pé-de-Hourat, puis et un petit col à 500m, j'arrive à Louvie-Juzon. Le ciel se couvre, et je commence à bien fatiguer.
Petit arrêt, avant de me lancer à l'assaut du Marie-Blanque. Je ne pars pas par grand optimisme, la couverture nuageuse s'abaissant à vue d'oeil... À Bielle, je tourne donc sur la droite, en direction du Marie-Blanque, un col de 2e catégorie situé à 1035m.
Ayant des doutes quant à la météo au sommet, à l'entrée de Bilhères, je m'informe auprès d'un cycliste qui redescend : malheureusement, il m'informe que le plateau du Bénou est dans le brouillard. Alors, par sécurité, n'ayant pas d'équipement adapté, je décide d'abréger la montée. Et de retourner sur Laruns. Tant pis pour le Marie-Blanque... ce col était en option.
Je retourne sur Laruns, après une belle et courte descente, et une route faite de légers faux plats, plutôt montants, mais se sentant à peine.
Au final, la journée aura été plutôt agréable, bien que j'ai trouvé la dernière partie de l'Aubisque interminable, que j'aurai grimpé à vitesse tranquille, à 6,5km/h.
Le petit village de Gère-Belesten
Laruns, point de retour. La boucle est bouclée!
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