Dimanche 30 août 2015
J'ai prévu d'aller à Saint-Jean-Pied-de-Port, pour une balade de 80km sur le plateau d'Iraty, un plateau à environ 1000m d'altitude que tous me disent sublime.
Ce que je n'avais prévu, c'était la météo... caniculaire ! Qu'à cela ne tienne, je n'aime pas franchement la chaleur, mais d'expérience, je sais grimper par du chaud n'est pas gênant en soi : il suffit de bien s'hydrater... alors j'embarque avec moi 4 litres d'eau, de quoi, pense-je, tenir le temps de la montée qui s'annonce, et sur le plateau.
Je pars vers 11h de Saint-Jean-le-Vieux, à 3 kilomètres de Saint-Jean-Pied-de-Port. J'ai pas encore fait 5km, j'ai déjà très chaud !
Saint-Jean-Pied-de-Port est une très belle petite ville, noire de monde, haut lieu du tourisme pédestre (au croisement des chemins de St-Jacques). Mais je ne fais que passer, pour prendre directement la route de St-Michel et d'Esterençuby.
Une belle route plutôt en léger en faux plat, et dans des beaux paysages. Il y a quelques passages assez raides, mais jamais plus de 200m, et toujours suivis de descentes.
Esterençuby, petit village de fin de vallée. Je refais le plein d'eau. A vrai dire, je croyais que c'était le début des vraies hostilités, à savoir le pied de la terrible montée d'Errozate... j'aurai encore 3km tranquilles, en faux plat montant.
La route est bonne, il n'y a quasiment personne.
Puis à une patte d'oie, je tourne à gauche, direction "Iraty". Et c'est parti pour 10km de montée très raide, le col d'Errozate: un des pires cols de France!
Le col commence par une rampe longue et sévère de plus de 5km à près de 11% de moyenne. Une pente plutôt irrégulière, avec quelques replats se comptant en décamètres, et des passages avoisinant les 20%.
La route est de bonne qualité, mais il fait vraiment très chaud.
Je monte, à une vitesse tranquille, oscillant entre 4 et 5km/h le + souvent. Il fait chaud. La route comporte beaucoup de virages, et le vent commence à se faire sentir.
Il y a souvent des animaux sur la route, bovins, ovins, équins... Après 6km, la partie raide est enfin derrière moi, mais il me reste encore 4km de montée, sur une route de crête. Le paysage devient royal, mais le vent est fort ! Sans abri, il souffle en rafale vers 60km/h, le + souvent latéralement ou de face.
À 2km du sommet, peu avant le col d'Arthaburu, alors que je fais une petite pause à l'abri du vent, je rencontre deux vététistes espagnols. Nous causons un peu, et semblent perdus pour rentrer en Espagne. Tout en causant, je me ravitaille. Malheureusement... en sortant une barre énergétique de ma sacoche, je fais tomber... ma carte bancaire par terre! Je m'en rendrai compte après 10km,.. m'obligeant à un détour pour retourner la chercher, en espérant qu'elle soit toujours là où je la fis tomber...
Une fois expliqué la route à ces cyclos espagnols, je continue ma route : il me reste 2km jusqu'au sommet. 2km assez pentus, vers 10%, pour finir, sur une petite route d'un peu moins bonne qualité, mais tout à fait acceptable !
Je ne suis pas mécontent d'arriver au sommet d'Errozate, un peu usé tant par la montée de 10km très éprouvante, que cette prise au vent quasi constant, à décorner des bœufs... La chaleur est appréciable, autour de 25°, et le paysage est grandiose !
Je redescends au col d'Errozate, en contre-bas, à proprement parler sur la frontière espagnole, que je ne traverserai pas. Une petite route de bien moins bonne qualité, parfois un peu dangereuse, et avec beaucoup d'animaux. La descente est prononcée, vers 10%, mais je ne peux pas dépasser les 30km/h, sur cette route très isolée, où il n'y a pas âme qui vive 15km à la ronde...
Je continue la route, plutôt en descente, en longeant la frontière, vers les cabanes d'Egorgy, dans un paysage très champêtre. Et c'est là, en fouillant dans ma sacoche, que je me rends compte de ma perte de carte bancaire... Petit moment de stress pour me rappeler quand j'aurais pu la perdre... et qui m'obligera à faire 10km de plus que prévu, afin, je l'espère, la récupérer là où je pense l'avoir fait tomber.
Passé Egorgy, je remonte par cette même route, devenant plutôt de bonne qualité, en faux plat, et toujours beaucoup d'animaux en estive dans le paysage!
Après 4km, je remonte sur le plateau d'Irau, que je contourne. Un plateau de tourbière splendide! Au niveau du Pic d'Irau, alors que je devais tourner à droite pour rejoindre le Burdincurucheta, je m'en vais vers la gauche, pour retourner au col d'Arthaburu.
Une route splendide, faite de faux plats montants et descendants; sauf la partie finale, de 2km à 10% de moyenne.
Par chance, le vent n'a pas fait envoler trop bas ma carte bancaire, que je retrouve très facilement ! Au col d'Arthaburu, je retourne donc en arrière, vers le pic d'Irau, et le col de Burdincurutcheta.
Il est relativement tard, alors je ne traîne pas trop. Je repasse donc à côté du pic d'Irau, puis je continue vers le beau petit col du Sourçay. La montée n'a rien d'intéressant, dans une forêt, en faux plat assez peu prononcé ; mais le col est dégagé, et il offre de belles vues. Sans même m'arrêter une seconde, je redescends aussitôt ensuite vers les chalets de Pedro. Un lieu qui se situe au pied des cols de Bagargui et de Burdincurucheta.
Changement de décor! Là, il y a un petit lac, beaucoup plus de monde qui semblent se balader en famille, et une auberge bienvenue, pour refaire mes réserves en eau, quasiment épuisées... Ce point signifie la fin de ce splendide plateau d'Iraty.
Je me repose une bonne demi-heure à l'auberge et à l'ombre, avant d'attaquer le dernier col de la journée : le col de Burdincurutcheta,
Un petit col de 3km, pas très pentu, sur une route large et de bonne qualité, plutôt très régulier. J'arrive au sommet à 1150m plutôt frais, et satisfait de la journée !
Il ne me reste plus qu'à descendre jusqu'à Saint-Jean-le-Vieux, une descente très prononcée plutôt régulière, sur une route large et assez droite, à l'exception de quelques épingles à cheveux.
A Mendive, je récupère la chaleur étouffante de la plaine. Mais il ne me reste plus que 7km jusqu'à la voiture, à Saint-Jean-le-Vieux.
J'arrive à la voiture vers 18h30, après 81km, et une moyenne de 19km/h. J'en suis plutôt satisfait !
J'ai prévu d'aller à Saint-Jean-Pied-de-Port, pour une balade de 80km sur le plateau d'Iraty, un plateau à environ 1000m d'altitude que tous me disent sublime.
Ce que je n'avais prévu, c'était la météo... caniculaire ! Qu'à cela ne tienne, je n'aime pas franchement la chaleur, mais d'expérience, je sais grimper par du chaud n'est pas gênant en soi : il suffit de bien s'hydrater... alors j'embarque avec moi 4 litres d'eau, de quoi, pense-je, tenir le temps de la montée qui s'annonce, et sur le plateau.
Je pars vers 11h de Saint-Jean-le-Vieux, à 3 kilomètres de Saint-Jean-Pied-de-Port. J'ai pas encore fait 5km, j'ai déjà très chaud !
Tracé du parcours
Profil du parcours
Saint-Jean-Pied-de-Port est une très belle petite ville, noire de monde, haut lieu du tourisme pédestre (au croisement des chemins de St-Jacques). Mais je ne fais que passer, pour prendre directement la route de St-Michel et d'Esterençuby.
Une belle route plutôt en léger en faux plat, et dans des beaux paysages. Il y a quelques passages assez raides, mais jamais plus de 200m, et toujours suivis de descentes.
Esterençuby, petit village de fin de vallée. Je refais le plein d'eau. A vrai dire, je croyais que c'était le début des vraies hostilités, à savoir le pied de la terrible montée d'Errozate... j'aurai encore 3km tranquilles, en faux plat montant.
Paysage à la sortie d'Esterençuby
La route est bonne, il n'y a quasiment personne.
Puis à une patte d'oie, je tourne à gauche, direction "Iraty". Et c'est parti pour 10km de montée très raide, le col d'Errozate: un des pires cols de France!
Le col commence par une rampe longue et sévère de plus de 5km à près de 11% de moyenne. Une pente plutôt irrégulière, avec quelques replats se comptant en décamètres, et des passages avoisinant les 20%.
La route est de bonne qualité, mais il fait vraiment très chaud.
Le carrefour : à gauche le début du col d'Errozate
Vers 600m
Paisibles vaches, vers 650m
Paysage et lacets, vue nord
Vue sur la vallée de la Nive, d'où je venais, vers 800m
Au col d'Arthe. Attention aux moutons !
La vue de cette maison signifie (presque) la fin de la partie raide.
Je monte, à une vitesse tranquille, oscillant entre 4 et 5km/h le + souvent. Il fait chaud. La route comporte beaucoup de virages, et le vent commence à se faire sentir.
A 2,5km du sommet
Vue depuis le col d'Arthaburu
La route rétrécit à 1,5km du sommet d'Errozate
Quasiment au sommet d'Errozate
À 2km du sommet, peu avant le col d'Arthaburu, alors que je fais une petite pause à l'abri du vent, je rencontre deux vététistes espagnols. Nous causons un peu, et semblent perdus pour rentrer en Espagne. Tout en causant, je me ravitaille. Malheureusement... en sortant une barre énergétique de ma sacoche, je fais tomber... ma carte bancaire par terre! Je m'en rendrai compte après 10km,.. m'obligeant à un détour pour retourner la chercher, en espérant qu'elle soit toujours là où je la fis tomber...
Une fois expliqué la route à ces cyclos espagnols, je continue ma route : il me reste 2km jusqu'au sommet. 2km assez pentus, vers 10%, pour finir, sur une petite route d'un peu moins bonne qualité, mais tout à fait acceptable !
Au sommet d'Errozate, 1280m !
Au sommet d'Errozate!
Pas grand chose pour matérialiser le sommet, juste un trait sur la route...
Je redescends au col d'Errozate, en contre-bas, à proprement parler sur la frontière espagnole, que je ne traverserai pas. Une petite route de bien moins bonne qualité, parfois un peu dangereuse, et avec beaucoup d'animaux. La descente est prononcée, vers 10%, mais je ne peux pas dépasser les 30km/h, sur cette route très isolée, où il n'y a pas âme qui vive 15km à la ronde...
Je continue la route, plutôt en descente, en longeant la frontière, vers les cabanes d'Egorgy, dans un paysage très champêtre. Et c'est là, en fouillant dans ma sacoche, que je me rends compte de ma perte de carte bancaire... Petit moment de stress pour me rappeler quand j'aurais pu la perdre... et qui m'obligera à faire 10km de plus que prévu, afin, je l'espère, la récupérer là où je pense l'avoir fait tomber.
Au col d'Errozate, vue sud-est
Vue sur le col d'Errozate, et la frontière franco-espagnole dans la vallée
La route dans la vallée vers Egurgy
Beauté du paysage
La route, défoncée
Aux cabanes d'Egurgy
Cadre champêtre vers Egurgy
Chevaux
Moutons
Sublime paysage dans une impression de solitude, vers le plateau d'Irau
Plateau d'Irau
Pic d'Irau, très beau!
Magnifique étendue du plateau d'Irau
Plateau d'Irau
Vue nord-ouest, vers 1100m d'altitude
La route vers le col d'Arthaburu
Moutons sur la route
Passé Egorgy, je remonte par cette même route, devenant plutôt de bonne qualité, en faux plat, et toujours beaucoup d'animaux en estive dans le paysage!
Après 4km, je remonte sur le plateau d'Irau, que je contourne. Un plateau de tourbière splendide! Au niveau du Pic d'Irau, alors que je devais tourner à droite pour rejoindre le Burdincurucheta, je m'en vais vers la gauche, pour retourner au col d'Arthaburu.
Une route splendide, faite de faux plats montants et descendants; sauf la partie finale, de 2km à 10% de moyenne.
Par chance, le vent n'a pas fait envoler trop bas ma carte bancaire, que je retrouve très facilement ! Au col d'Arthaburu, je retourne donc en arrière, vers le pic d'Irau, et le col de Burdincurutcheta.
Il est relativement tard, alors je ne traîne pas trop. Je repasse donc à côté du pic d'Irau, puis je continue vers le beau petit col du Sourçay. La montée n'a rien d'intéressant, dans une forêt, en faux plat assez peu prononcé ; mais le col est dégagé, et il offre de belles vues. Sans même m'arrêter une seconde, je redescends aussitôt ensuite vers les chalets de Pedro. Un lieu qui se situe au pied des cols de Bagargui et de Burdincurucheta.
Paysage vers les chalets de Pedro, aux pieds des cols du Bagargui et Burdincurutcheta
Montée dans le col de Burdincurutcheta
Au col de Burdincurutcheta
Vue est, vers 1000m
Vue ouest, vers 800m
Vue nord, dans la descente de Burdincurutcheta
Changement de décor! Là, il y a un petit lac, beaucoup plus de monde qui semblent se balader en famille, et une auberge bienvenue, pour refaire mes réserves en eau, quasiment épuisées... Ce point signifie la fin de ce splendide plateau d'Iraty.
Je me repose une bonne demi-heure à l'auberge et à l'ombre, avant d'attaquer le dernier col de la journée : le col de Burdincurutcheta,
Un petit col de 3km, pas très pentu, sur une route large et de bonne qualité, plutôt très régulier. J'arrive au sommet à 1150m plutôt frais, et satisfait de la journée !
Il ne me reste plus qu'à descendre jusqu'à Saint-Jean-le-Vieux, une descente très prononcée plutôt régulière, sur une route large et assez droite, à l'exception de quelques épingles à cheveux.
A Mendive, je récupère la chaleur étouffante de la plaine. Mais il ne me reste plus que 7km jusqu'à la voiture, à Saint-Jean-le-Vieux.
J'arrive à la voiture vers 18h30, après 81km, et une moyenne de 19km/h. J'en suis plutôt satisfait !
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