1e étape : Bayonne - Pampelune, 125km
Résumé de la veille (ascension du Jaizkibel)
Ce samedi matin, c'est donc la première des deux étapes du biketrip basque.
Ce samedi, la journée commence par aller chercher François-Xavier (Fx) à la gare, assez tôt le matin. Puis, de retour à l'hôtel, on se prend un bon petit déjeuner, on vérifie une dernière fois l'attelage de nos 3 vélos, on essaie de se délester le + possible des choses inutiles, et, vers 10h30, on part.
J'ai un peu plus l'habitude que mes deux amis de ce genre d'étape, et je dois bien dire que je pars non pas inquiet, mais en sachant pertinemment que ce soir, les jambes seront lourdes : + de 2000m de dénivelé, avec bagages, ce n'est pas rien. De surcroît, mes deux amis n'ont qu'un sac à dos avec eux, et ont un vélo de course, léger. Quant à moi, je suis naturellement plus lourd qu'eux, et j'utilise mon vélo habituel, qualitativement un cran en-dessous, et doté d'un porte-bagage, ainsi que du matériel de secours et alimentaire.
Après une très rapide visite de Bayonne, on prend la direction de Saint-Jean-de-Luz, par la route principale. Le genre de route qui présente l'avantage d'être droite. Mais le gros désavantage d'avoir circulation dense, et d'être en grande partie en zones urbaines.
La route, dans un premier temps, ne présente aucun attrait : c'est une ville (Anglet), plutôt en faux plat montant ou montant, jusqu'à l'aéroport. Puis après, on arrive Biarritz. Ca monte, ça descend... c'est parfois prononcé sur des courtes distances: bref, c'est le Pays Basque! Lorsqu'on dit Biarritz, on pense souvent à sa plage, son rochet, sa Vierge... Pour nous, que nenni! Biarritz se résumera à un viaduc, et une montée.
De Biarritz à Bidart, toujours en montées/descentes plutôt prononcées, la route offre de superbes points de vue sur la côte et l'océan Atlantique. Nous continuons vers Guéthary, puis St-Jean-de-Luz. Jusqu'à St-Jean-de-Luz, la route reste assez pénible, bien qu'il y ait une mini bande cyclable sur la droite de la chaussée.
Saint-Jean-de-Luz est une superbe localité avec sa plage, son petit port, et le début de la Corniche Basque. On s'y attarde un peu, car l'endroit est beau et c'est la dernière fois que nous longeons la côte.
Puis nous reprenons la direction d'Urrugne, toujours par cette route nationale, un peu pénible. C'est généralement un faux plat montant. Puis à Urrugne, à un rond-point, on tourne à gauche. Quelques hectomètres, et c'est le pied de la première difficulté de la journée: le col d'Ibardin.
Toujours beaucoup de trafic. Mais la route se rétrécit, malgré une très belle qualité de route, ce n'est pas agréable. Le trafic automobile n'est, à cet endroit, guère étonnant : en effet, le col d'Ibardin, frontalier, est surtout connu pour être un lieu prisé par les touristes et les basques français, qui viennent s'approvisionner en produits moins taxés.
Au pied de la montée, François (le + sportif de nous 3), retarde son départ au pied du col, afin de nous rattraper. Quand à Fx et moi, on monte tranquillement, à notre rythme. La montée est plutôt régulière, et offre de beaux paysages. Parfois sur la Rhune (la montagne sacrée des basques), parfois sur la côte située à une dizaine de kilomètres, ou sur le col d'Ibardin. En réalité, du fait du poids et de la pente vers 6-7%, je dis à Fx (le moins expérimenté de nous 3) d'aller à sa vitesse sans se mettre dans le rouge, car il n'y a rien de plus pénible dans un col de plusieurs centaines de mètres de dénivelé, que de rouler en sous-régime. Nous montons donc nous trois à notre rythme, distants de plusieurs dizaines ou centaines de mètres.
Après quelques dizaines de minutes d'effort, on atteint ce sympathique col d'Ibardin, à 315m (6% durant 4km).
Au col d'Ibardin, on décide de s'y restaurer: et en ces lieux nous n'avons que l'embarras du choix: il y a plus d'une dizaine de points de restauration possible ! Mais avant cela, on finit la côte : 315m de dénivelé c'est bien, mais la route va jusqu'à 400m d'altitude, au travers de la petite zone commerciale. En haut, la vue est magnifique, sur la côte vers St-Jean-de-Luz. De surcroît, nous ne sommes qu'à mi-février, mais une très agréable sensation de chaleur envahit en ce jour le Pays Basque: nous ne nous en plaindrons pas !
On est environ au tiers du parcours de l'étape, et on s'arrête déjeuner, Un peu trop longtemps, selon moi... mais les patronnes étant très sympathiques, on reste causer sans trop nous soucier. Arrivés à 13h, on repart à 15h. Avec encore 85km à faire jusqu'à la capitale de Navarre... inutile de dire qu'il devient évident que nous roulerons un peu de nuit... sans que cela ne nous enthousiasme franchement.
Bref, nous repartons.
6km de descente jusqu'à Bera : génial ! Une descente technique, dans la forêt, sur route assez large et avec peu d'automobilistes... Cette descente est très agréable !
Puis, une fois rejoint la vallée de la Bidassoa, nous tournons à gauche, pour remonter ce petit fleuve sur plusieurs dizaines de kilomètres. Je pensais que nous aurions une gentille route en faux plat montant la plupart du temps. Erreur! La route est en réalité large, rendant asse mal, mais surtout faite de montées et descentes jamais longues mais parfois très prononcées !
Dans cette vallée de la Bidasoa, la route principale est, la plupart du temps, interdite aux cycles, qui doivent prendre l'ancienne route. C'est très bien indiqué, on ne peut pas se tromper. Cette ancienne route est peu entretenue, au trafic local quasi nul, et très tranquille. Tantôt avec le bruit de la Bidasoa, tantôt avec le bruit du trafic poids lourds routier. Par trois fois, il n'y a pas d'autre alternative que de prendre la route nationale sur quelques hectomètres. Limitée à 100km/h, c'est peu dire qu'il s'agit d'une route anxiogène pour les cycles, tout particulièrement un tunnel de 500m, inévitable.
Après 25km, nous arrivons à Oroñoz-Mugairi. Pied de la grande difficulté du jour : le col de Belate.
Il est déjà 16h30, et nous ne tardons pas : avant Pampelune, il nous reste ce col situé à 16km. Le pied, sur 3km, est un faux plat montant à 2,5% de moyenne, toujours sur cette même route. Puis, arrive une des parties pénibles : on récupère la route nationale, sur une parties démoralisantes en ligne droite, vers 9%. Sur cette route, il y a bien une voie pour véhicules lents... mais un camion qui double sur cette voie, il est obligé de le faire en nous rasant.
Après 1km un peu anxiogène, on quitte cette route, vers Berroeta. Obligés, mais surtout rassurés. Et alors que François est resté quelques temps au pied de la côte pour mieux nous rattraper, Fx et moi continuons à monter à notre rythme, à peu près semblable. Je rappelle régulièrement à Fx d'aller à son rythme, de ne pas m'attendre s'il se sont pousser des ailes, autant que je ne l'attendrai pas pour rester concentré à mon rythme. La pente est moins forte qu'auparavant, vers 5%, à l'exception d'un kilomètre à 8%. Le trafic est très limité, ce qui rend la côte assez agréable, même si la route est parfois un bitume un peu ancien, un peu râpeux.
Par la suite, la route rentre dans la foret, autant que la nuit tombe, lentement. François nous double: le contraire nous aurait inquiété... Quant à moi, appréciant plutôt ce genre de pente régulière et longue, je suis assez naturellement plus à l'aise que Fx, qui peine : une telle montée après 80km dans les jambes, ce n'était pas un cadeau ! Surtout quand, comme pour Fx, une journée de 125km de vélo constitue une grande première.
Nous continuons à monter, chacun à notre rythme. À 1km du sommet, en plus de la nuit, nous rencontrons du brouillard... les conditions de route sont très dégradées. Il fait environ 5 degrés.
Nous arrivons au col de Belate, à 850m. Quelques photos, quelques épaisseurs rajoutées en prévisions de la descente, un peu d'appréhension à devoir la faire dans ce brouillard où l'on ne voit pas à 30m, et on s'y engage ! Une descente forcément les doigts sur les freins, sans dépasser les 30kmh. Nous sommes visibles et dotés d'un bon éclairage lumineux, mais un éclairage vélo, même parfaitement, est rarement adapté à des vitesses supérieures à 25kmh...
Nous récupérons, toujours en descente, la fameuse route nationale, avant de tourner à droite, pour finir par 30km de routes locales. Des routes majoritairement en faux plat descendant. Toutefois, il y a dans cette zone deux belles petites côtes. La première est la côte de Guelbenzu : environ 1km à 8%. Ce n'est pas qu'elle est foncièrement difficile, mais après 100km et un telle pente, elle fait plutôt mal ! Je stagne à 5kmh.
Une petite descente, puis un gros faux plat montant de 5km. Mais nous le savons: la délivrance est en haut de cette côte, sur les hauteurs d'Amalain!
À quelques hectomètres du sommet, Fx rencontre un problème de lumière : sa lumière halogène avant ne fonctionne pas. Par chance, je connais le problème et le diagnostic est rapide : il faut changer les piles! Et c'est, à ce moment précis, que François et Fx comprennent pourquoi il peut être préférable de pouvoir s'alourdir de plusieurs hectogrammes supplémentaires à prendre du matériel de secours qui, probablement ne sera pas utile... sauf que si cela devient utile, telle que des piles électriques, on est bien content d'avoir emporté avec soi ce matériel. En l'occurrence, pour un biketrip estival je me serais peut-être passé de piles, mais l'hiver, la probabilité de rouler de nuit est nécessairement plus forte. Et donc la probabilité d'user les piles aussi.
On fait le changement, et nous repartons. Et sans lumière avant, il aurait était impossible que Fx s'engage dans une descente telle que cette dernière qui nous attendait.
Bref, nous repartons dans ce faux plat descendant fort bienvenu, et assez rapidement on atteint la banlieue de Pampelune. Il est déjà 21h.
Par chance, nous passons devant un Décathlon, magasin qui, en Espagne, reste ouvert jusqu'à 22h. On se refait les stocks de nourriture en prévision du lendemain, avant d'aborder les derniers kilomètres. Des kilomètres quasi-intégralement effectués sur route cyclable. C'est un vrai plaisir que de rouler à vélo dans Pampelune.
Nous sommes franchement heureux d'arriver à destination, dans le centre-ville de Pampelune, après 125km très vallonés, vers 22h. Un très court repos, et on sort rapidement à 23h à la découverte de Pampelune : l'heure parfaite en Espagne pour dîner le soir :)
Demain sera une étape bien plus aisée: un seul col au programme.
Ce samedi, la journée commence par aller chercher François-Xavier (Fx) à la gare, assez tôt le matin. Puis, de retour à l'hôtel, on se prend un bon petit déjeuner, on vérifie une dernière fois l'attelage de nos 3 vélos, on essaie de se délester le + possible des choses inutiles, et, vers 10h30, on part.
J'ai un peu plus l'habitude que mes deux amis de ce genre d'étape, et je dois bien dire que je pars non pas inquiet, mais en sachant pertinemment que ce soir, les jambes seront lourdes : + de 2000m de dénivelé, avec bagages, ce n'est pas rien. De surcroît, mes deux amis n'ont qu'un sac à dos avec eux, et ont un vélo de course, léger. Quant à moi, je suis naturellement plus lourd qu'eux, et j'utilise mon vélo habituel, qualitativement un cran en-dessous, et doté d'un porte-bagage, ainsi que du matériel de secours et alimentaire.
Après une très rapide visite de Bayonne, on prend la direction de Saint-Jean-de-Luz, par la route principale. Le genre de route qui présente l'avantage d'être droite. Mais le gros désavantage d'avoir circulation dense, et d'être en grande partie en zones urbaines.
La route, dans un premier temps, ne présente aucun attrait : c'est une ville (Anglet), plutôt en faux plat montant ou montant, jusqu'à l'aéroport. Puis après, on arrive Biarritz. Ca monte, ça descend... c'est parfois prononcé sur des courtes distances: bref, c'est le Pays Basque! Lorsqu'on dit Biarritz, on pense souvent à sa plage, son rochet, sa Vierge... Pour nous, que nenni! Biarritz se résumera à un viaduc, et une montée.
De Biarritz à Bidart, toujours en montées/descentes plutôt prononcées, la route offre de superbes points de vue sur la côte et l'océan Atlantique. Nous continuons vers Guéthary, puis St-Jean-de-Luz. Jusqu'à St-Jean-de-Luz, la route reste assez pénible, bien qu'il y ait une mini bande cyclable sur la droite de la chaussée.
Saint-Jean-de-Luz est une superbe localité avec sa plage, son petit port, et le début de la Corniche Basque. On s'y attarde un peu, car l'endroit est beau et c'est la dernière fois que nous longeons la côte.
Puis nous reprenons la direction d'Urrugne, toujours par cette route nationale, un peu pénible. C'est généralement un faux plat montant. Puis à Urrugne, à un rond-point, on tourne à gauche. Quelques hectomètres, et c'est le pied de la première difficulté de la journée: le col d'Ibardin.
Toujours beaucoup de trafic. Mais la route se rétrécit, malgré une très belle qualité de route, ce n'est pas agréable. Le trafic automobile n'est, à cet endroit, guère étonnant : en effet, le col d'Ibardin, frontalier, est surtout connu pour être un lieu prisé par les touristes et les basques français, qui viennent s'approvisionner en produits moins taxés.
Au pied de la montée, François (le + sportif de nous 3), retarde son départ au pied du col, afin de nous rattraper. Quand à Fx et moi, on monte tranquillement, à notre rythme. La montée est plutôt régulière, et offre de beaux paysages. Parfois sur la Rhune (la montagne sacrée des basques), parfois sur la côte située à une dizaine de kilomètres, ou sur le col d'Ibardin. En réalité, du fait du poids et de la pente vers 6-7%, je dis à Fx (le moins expérimenté de nous 3) d'aller à sa vitesse sans se mettre dans le rouge, car il n'y a rien de plus pénible dans un col de plusieurs centaines de mètres de dénivelé, que de rouler en sous-régime. Nous montons donc nous trois à notre rythme, distants de plusieurs dizaines ou centaines de mètres.
Après quelques dizaines de minutes d'effort, on atteint ce sympathique col d'Ibardin, à 315m (6% durant 4km).
Au col d'Ibardin, on décide de s'y restaurer: et en ces lieux nous n'avons que l'embarras du choix: il y a plus d'une dizaine de points de restauration possible ! Mais avant cela, on finit la côte : 315m de dénivelé c'est bien, mais la route va jusqu'à 400m d'altitude, au travers de la petite zone commerciale. En haut, la vue est magnifique, sur la côte vers St-Jean-de-Luz. De surcroît, nous ne sommes qu'à mi-février, mais une très agréable sensation de chaleur envahit en ce jour le Pays Basque: nous ne nous en plaindrons pas !
On est environ au tiers du parcours de l'étape, et on s'arrête déjeuner, Un peu trop longtemps, selon moi... mais les patronnes étant très sympathiques, on reste causer sans trop nous soucier. Arrivés à 13h, on repart à 15h. Avec encore 85km à faire jusqu'à la capitale de Navarre... inutile de dire qu'il devient évident que nous roulerons un peu de nuit... sans que cela ne nous enthousiasme franchement.
Bref, nous repartons.
6km de descente jusqu'à Bera : génial ! Une descente technique, dans la forêt, sur route assez large et avec peu d'automobilistes... Cette descente est très agréable !
Puis, une fois rejoint la vallée de la Bidassoa, nous tournons à gauche, pour remonter ce petit fleuve sur plusieurs dizaines de kilomètres. Je pensais que nous aurions une gentille route en faux plat montant la plupart du temps. Erreur! La route est en réalité large, rendant asse mal, mais surtout faite de montées et descentes jamais longues mais parfois très prononcées !
Dans cette vallée de la Bidasoa, la route principale est, la plupart du temps, interdite aux cycles, qui doivent prendre l'ancienne route. C'est très bien indiqué, on ne peut pas se tromper. Cette ancienne route est peu entretenue, au trafic local quasi nul, et très tranquille. Tantôt avec le bruit de la Bidasoa, tantôt avec le bruit du trafic poids lourds routier. Par trois fois, il n'y a pas d'autre alternative que de prendre la route nationale sur quelques hectomètres. Limitée à 100km/h, c'est peu dire qu'il s'agit d'une route anxiogène pour les cycles, tout particulièrement un tunnel de 500m, inévitable.
Après 25km, nous arrivons à Oroñoz-Mugairi. Pied de la grande difficulté du jour : le col de Belate.
Il est déjà 16h30, et nous ne tardons pas : avant Pampelune, il nous reste ce col situé à 16km. Le pied, sur 3km, est un faux plat montant à 2,5% de moyenne, toujours sur cette même route. Puis, arrive une des parties pénibles : on récupère la route nationale, sur une parties démoralisantes en ligne droite, vers 9%. Sur cette route, il y a bien une voie pour véhicules lents... mais un camion qui double sur cette voie, il est obligé de le faire en nous rasant.
Après 1km un peu anxiogène, on quitte cette route, vers Berroeta. Obligés, mais surtout rassurés. Et alors que François est resté quelques temps au pied de la côte pour mieux nous rattraper, Fx et moi continuons à monter à notre rythme, à peu près semblable. Je rappelle régulièrement à Fx d'aller à son rythme, de ne pas m'attendre s'il se sont pousser des ailes, autant que je ne l'attendrai pas pour rester concentré à mon rythme. La pente est moins forte qu'auparavant, vers 5%, à l'exception d'un kilomètre à 8%. Le trafic est très limité, ce qui rend la côte assez agréable, même si la route est parfois un bitume un peu ancien, un peu râpeux.
Par la suite, la route rentre dans la foret, autant que la nuit tombe, lentement. François nous double: le contraire nous aurait inquiété... Quant à moi, appréciant plutôt ce genre de pente régulière et longue, je suis assez naturellement plus à l'aise que Fx, qui peine : une telle montée après 80km dans les jambes, ce n'était pas un cadeau ! Surtout quand, comme pour Fx, une journée de 125km de vélo constitue une grande première.
Nous continuons à monter, chacun à notre rythme. À 1km du sommet, en plus de la nuit, nous rencontrons du brouillard... les conditions de route sont très dégradées. Il fait environ 5 degrés.
Nous arrivons au col de Belate, à 850m. Quelques photos, quelques épaisseurs rajoutées en prévisions de la descente, un peu d'appréhension à devoir la faire dans ce brouillard où l'on ne voit pas à 30m, et on s'y engage ! Une descente forcément les doigts sur les freins, sans dépasser les 30kmh. Nous sommes visibles et dotés d'un bon éclairage lumineux, mais un éclairage vélo, même parfaitement, est rarement adapté à des vitesses supérieures à 25kmh...
Nous récupérons, toujours en descente, la fameuse route nationale, avant de tourner à droite, pour finir par 30km de routes locales. Des routes majoritairement en faux plat descendant. Toutefois, il y a dans cette zone deux belles petites côtes. La première est la côte de Guelbenzu : environ 1km à 8%. Ce n'est pas qu'elle est foncièrement difficile, mais après 100km et un telle pente, elle fait plutôt mal ! Je stagne à 5kmh.
Une petite descente, puis un gros faux plat montant de 5km. Mais nous le savons: la délivrance est en haut de cette côte, sur les hauteurs d'Amalain!
À quelques hectomètres du sommet, Fx rencontre un problème de lumière : sa lumière halogène avant ne fonctionne pas. Par chance, je connais le problème et le diagnostic est rapide : il faut changer les piles! Et c'est, à ce moment précis, que François et Fx comprennent pourquoi il peut être préférable de pouvoir s'alourdir de plusieurs hectogrammes supplémentaires à prendre du matériel de secours qui, probablement ne sera pas utile... sauf que si cela devient utile, telle que des piles électriques, on est bien content d'avoir emporté avec soi ce matériel. En l'occurrence, pour un biketrip estival je me serais peut-être passé de piles, mais l'hiver, la probabilité de rouler de nuit est nécessairement plus forte. Et donc la probabilité d'user les piles aussi.
On fait le changement, et nous repartons. Et sans lumière avant, il aurait était impossible que Fx s'engage dans une descente telle que cette dernière qui nous attendait.
Bref, nous repartons dans ce faux plat descendant fort bienvenu, et assez rapidement on atteint la banlieue de Pampelune. Il est déjà 21h.
Par chance, nous passons devant un Décathlon, magasin qui, en Espagne, reste ouvert jusqu'à 22h. On se refait les stocks de nourriture en prévision du lendemain, avant d'aborder les derniers kilomètres. Des kilomètres quasi-intégralement effectués sur route cyclable. C'est un vrai plaisir que de rouler à vélo dans Pampelune.
Nous sommes franchement heureux d'arriver à destination, dans le centre-ville de Pampelune, après 125km très vallonés, vers 22h. Un très court repos, et on sort rapidement à 23h à la découverte de Pampelune : l'heure parfaite en Espagne pour dîner le soir :)
Demain sera une étape bien plus aisée: un seul col au programme.
Le tracé de l'étape aller, en rose
Profil de l'étape, très vallonnée
Bayonne
Bidart
St-Jean-de-Luz
À Ciboure, de gauche à droite : moi, François, Fx,
Epingle à cheveux dans le col d'Ibardin
Au col d'Ibardin ! En tenue estivale, bien que nous n'étions qu'à mi-février
Paysage vers St-Jean-de-Luz, depuis le col d'Ibardin
L'ancienne route entre Bera et Pampelune, le long de la Bidassoa. Une route empruntée par portions sur plus de 50km
Typiquement basque!
En haut du col de Belate: nuit et brouillard
Dans une descente: conditions périlleuses.
Arrivée à Pampelune!
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