dimanche 8 novembre 2015

Ascension du col des Tentes

Faire un col pyrénéen à 2200m en plein mois de novembre... quelle drôle d'idée!
C'est pourtant, en cette magnifique journée, ce que j'ai décidé de faire, profitant d'une météo étonnement estivale, dans cette arrière saison avancée.

Je gare ma voiture à Gavarnie, et après une petite balade pédestre le matin, je prends mon vélo en début d'après-midi, sous une étonnante chaleur de près de 30°, pour partir à l'assaut du col des Tentes.

Ce col est le plus haut col routier des Pyrénées françaises, à 2200m.
C'est un col assez régulier, avec une bonne qualité d'asphalte, et en cette saison très avancée, une route quasi déserte.

Au niveau des paysages: c'est un des plus beaux cols que je n'ai jamais grimpé! Dès le départ de Gavarnie et tout du long, le paysage est splendide, et offre des vues imprenables tant sur le cirque de Gavarnie, que sur le massif de Vignemale.

Bien qu'assez régulier et roulant, la partie la plus difficile se situe après la petite station de ski.

Au sommet, il y a la possibilité de continuer quelques hectomètres sur une bande asphaltée, qui nous rapproche à 400-500m de la frontière espagnole, inaccessible en vélo de route mais que l'on peut faire à pied.
La descente fut glaciale, la température ayant chuté.





 Paysage automnal du cirque non loin de Gavarnie


 Gavarnie


La route du col des Tentes, fermée... mais aucun problème pour grimper!
 


Le cirque de Gavarnie, après les premiers hectomètres 


 En amont du village de Gavarnie

 La vallée des Especières

Ruisseau de bord de route, vers la station de ski de Gavarnie-Gèdre 

La route, à l'ombre, vers la station de ski de Gavarnie-Gèdre


 La route, dans un des rares passages allant vers l'ouest


 L'entrée dasn le Parc National des Pyrénées, dans un paysage grandiose, et un soleil bas automnal


 Petit lac, à 1km du col des Tentes

 Vue sud, depuis le col des Tentes

À 2200m, vue sur le cirque de Gavarnie 

Le cirque de Gavarnie


Entre le col des Tentes et le port de Boucharo... la route devient impraticable à cause de la neige! Normal, à 2250m, en plein mois de novembre...



L'état de l'ancienne route devenue impraticable, entre le col des Tentes et le Port de Boucharo
 



Dans la descente, à l'ombre, il faisait très froid! 


 Cascade non loin de Gavarnie

Cascade vue d'en haut, à côté de Gavarnie

samedi 3 octobre 2015

Ascension du col du Somport


Ce samedi 3 octobre, il fait beau, et je me décide de descendre en voiture dans les Pyrénées, à la découverte de la vallée d'Aspe, pour grimper le Somport. Une vallée dont on m'a beaucoup parlé, mais dans laquelle je ne m'étais jamais rendu.

Je me rends donc à Urdos en voiture, plutôt dans la haute vallée d'Aspe, car on m'a signalé que la route est pénible avec beaucoup de voitures, d'autant plus que la partie d'Oloron Ste-Marie à Urdos est surtout constituée d'un long faux plat montant.

La première partie du col, jusqu'au tunnel du Somport (à 6km), sur une route nationale assez étroite, plutôt régulière vers 5%-6%, avec un asphalte assez agréable, mais, à mon agréable surprise, sans une grande circulation automobile !

Une fois à 100m du tunnel, on tourne à gauche, vers le col du Somport et la station de ski de Candanchù.

Le paysage devient dès lors vraiment beau. La route est un peu moins lisse, mais elle demeure très agréable, et large. La pente est plutôt régulière, il fait très beau, bien qu'il ne fasse pas très chaud, en cette journée de début octobre.

Dans la descente, je manque de chuter à 50km/h, à cause d'un gros caillou présent sur la chaussée, non loin du lac d'Anglus. Le caillou me déséquilibre, mais certainement grâce à la vitesse je garde l'équilibre. Ma jante est déformée, et pour retourner à à la voiture, je suis obligé de faire 10km sans frein avant. Dangereux.


Profil du col du Somport. J'ai commencé l'escalade à Urdos (limite vert/bleue)



 Vallée d'Aydius

La transhumance, à Cette-Eygun

Paysage peu avant le début du tunnel du Somport

 Couleurs de début d'Automne, vers 1250m

 Entrée dans le Parc National des Pyrénées


La route et le vélo, vers le lac d'Anglus 


La route, en bordure du lac d'Anglus 


Paysage vue Ouest, vers Peyrenère 

 Paysage vue Ouest, en amont de Peyrenère

La route, à 3km du sommet 


Couleurs de début d'automne, non loin du col 


Au col du Somport, 1650m 

Vue du Somport, côté Candanchù (Espagne)

Vue sud-est depuis le Col du Somport, vers Astùn.

Candanchù 

Le Val d'Astùn (Espagne)

Vue nord depuis Peyrenère 

En redescendant vers Urdès, piégé par une transhumance! 


Lac du Peilhou, dans la vallée d'Aspe

dimanche 6 septembre 2015

80km autour de Laruns par l'Aubisque, le Soulor, et Arthez-d'Asson

Dimanche 6 septembre


Je suis à Laruns dans la vallée d'Ossau pour un deuxième jour de vélo, et j'envisage, ce jour, d'escalader le col de l'Aubisque.
La veille, j'ai escaladé le col du Pourtalet, un col long (30km)
Après un bon petit déjeuner et avoir causé avec un cycliste espagnol, il est 9h lorsque je pars à l'assaut de l'Aubisque.




Profil de l'étape


Carte de l'étape
Laruns, km0


Laruns est, à proprement parler, au pied de l'Aubisque, donc pas de temps de chauffe avant d'attaquer la côte! Après avoir vérifié l'état des pneus et du vélo en règle générale, 500m de plat, et c'est parti pour la montée !



Laruns, après quelques hectomètres de montée


La vallée de l'Aubisque, avec vue sur le Grand Gabizos en fond de vallée


Epingle à cheveu, après Eaux-Bonnes


La première partie du col, jusqu'à Eaux-Bonnes, est relativement facile. Une bonne mise en jambe de 4km à environ 5% de moyenne. La route est large, en cette fin d'été il n'y a pas beaucoup de trafic automobile, mais beaucoup de cyclistes. La route est plutôt de bonne qualité, sans plus.

Dans Eaux-Bonnes, la pente devient plus raide d'un coup! Tout d'abord il faut traverser le village : monter en haut d'une place par devant le casino, avant de redescendre sur 150m, et tourner à droite. Dès lors, la pente sera sans répit jusqu'au col, encore à 13km !

Je continue à monter, le paysage est vraiment très beau, avec une vue quasi permanente sur le Grand Gabizos et le pic de Ger, à + de 2600m. La montée est plutôt régulière, bien que sans répit. Il n'y a pas de vent, il fait environ 15°, et c'est plutôt ensoleillé. La météo est donc idéale !
Je trouve interminable la partie avant Gourette, où la pente atteint 10%. D'autant plus que mon compteur, acheté récemment, est mal calibré, et me rajoute environ 200m chaque kilomètre passé...


Pic de Ger, à 2600m


Vue sur le massif derrière Gourette


Peu avant Gourette, à 5km de l'Aubisque


A 3km du Sommet, route à flanc de montagne


Paysage sur le parking des Crêtes Blanches


La sortie de Gourette est à peine moins pentue, et je commence vraiment à fatiguer, alors qu'il reste 4,5km... Le paysage est magnifique, par une route à flanc de montagne direction ouest.

Je m'arrête à 2km de l'arrivée, vers un hôtel-restaurant haut perché nommé "Crêtes Blanches", et qui offre un magnifique panorama.

Les deux derniers kilomètres sont un tout petit peu moins pentus, mais il y a là un vent frais de montagne. Le paysage demeure toujours aussi beau.


Paysage à 1km du sommet


Arrivé au col d'Aubisque!


Vue est depuis le col d'Aubisque


Moutons en estive, au col d'Aubisque

Je m'arrête un peu au col d'Aubisque, heureux d'avoir dompté ce hors catégorie.
Puis je descends vers le col du Soulor. Une route splendide, à flanc de montagne, dans le cirque du Litor. Beaucoup d'animaux dont il faut faire attention. Je crois que c'est un des plus beaux endroits où j'ai eu l'occasion de me rendre en vélo !

Avant le col du Soulor, dans les Hautes-Pyrénées, une petite remontée de 2,5km. Rien de bien difficile, à vrai dire.

Route du Litor. Au fond sur la crête, le col d'Aubisque


Vue sur le cirque du Litor. 


La route dans le cirque du Litor. Au fond à gauche, le col du Soulor


Chevaux en liberté, peu avant le col du Soulor


Route dans la descente du Soulor


Route dans la descente du Soulor

Puis, après un plat chaud au Soulor, je redescends tout schuss vers Arthez d'Asson. La partie haute de la route est de très belle qualité, toujours en contour du cirque du Litor, une route sinueuse.


Cascade, vers Ferrières


Un beau hameau, entre Ferrières et Arthez-d'Asson

Après une demi-heure de descente, j'arrive à Arthez-d'Asson, qui signe la fin de la montagne. Il ne fait pas très chaud... Toutefois, ça ne signifie pas la fin des difficultés.

Dans Arthez-d'Asson, je tourne dans le village sur la gauche vers Bruges, pour un vrai petit raidillard de 500m de long, à 12% voire +. La route est étroite, et commence par un asphalte de bonne qualité.

Bien évidemment rien à voir avec l'Aubisque, mais néanmoins, je n'avais pas prévu une pente si raide.
Une fois passé la côte sèche, la route redevient faux plat jusqu'au col de Tisné, mais de bien moins bonne qualité. Puis la descente est assez sèche.

Vue sur Arthez-d'Asson
La route, entre Arthez et Bruges, vue ouest


La route, avant Capbis


Louvie-Juzon


Je redescends vers Bruges, avant de tourner à gauche vers Capbis. Là, je reste sur une petite route de qualité moyenne, en léger faux plat montant, dans un paysage assez béarnais, à savoir avec beaucoup de champs de maïs.

Après une quinzaine de kilomètres, le petit col des Voix après Pé-de-Hourat, puis et un petit col à 500m, j'arrive à Louvie-Juzon. Le ciel se couvre, et je commence à bien fatiguer.

Petit arrêt, avant de me lancer à l'assaut du Marie-Blanque. Je ne pars pas par grand optimisme, la couverture nuageuse s'abaissant à vue d'oeil... À Bielle, je tourne donc sur la droite, en direction du Marie-Blanque, un col de 2e catégorie situé à 1035m.
Ayant des doutes quant à la météo au sommet, à l'entrée de Bilhères, je m'informe auprès d'un cycliste qui redescend : malheureusement, il m'informe que le plateau du Bénou est dans le brouillard. Alors, par sécurité, n'ayant pas d'équipement adapté, je décide d'abréger la montée. Et de retourner sur Laruns. Tant pis pour le Marie-Blanque... ce col était en option.


Je retourne sur Laruns, après une belle et courte descente, et une route faite de légers faux plats, plutôt montants, mais se sentant à peine.

Au final, la journée aura été plutôt agréable, bien que j'ai trouvé la dernière partie de l'Aubisque interminable, que j'aurai grimpé à vitesse tranquille, à 6,5km/h.

Le petit village de Gère-Belesten


Laruns, point de retour. La boucle est bouclée!