En cette 3e journée, je voyageais léger, sans sacoche, pour une boucle sportive autour de Quimper.
La météo s'annonçait aussi belle que la veille, avec une température un rien plus fraiche, mais avec un vent que j'allais avoir de face dans les montées.
Une journée sportive, car j'avais prévu de gravir 3 montagnes sacrées de Bretagne, à savoir la montagne de Locronan (289m), le Menez Hom (330m), et le Mont-St-Michel (380m). Pas très haut me direz-vous. Vrai, mais c'est ce qui se fait de + exigeant en Bretagne ; mais vu qu'on part à chaque fois du niveau de la mer, le dénivelé est important.
Le départ de Quimper est sportif. Une petite côte d'échauffement en quittant Quimper vers le nord-ouest vers Plogonnec, avant une belle côte. 110m de dénivelé, ce n'était que le début. A la sortie de Plogonnec, je tournai à droite, vers la montagne de Locronan, qui est aussi, au début, la vieille route de Quimper à Locronan. Un mur allant jusqu'à 17% de pente... Mais dans cette fraîcheur matinale, l'effort était sympathique. C'était avant un virage à droite, qui m'amenait un vent de face assez soutenu pour les 2 derniers kilomètres de la montée...
Arrivé en haut de la montagne de Locronan, à 289m (point culminant des Montagnes Noires bretonnes), une petite déception. Je pensais mériter un beau panorama sur la baie de Douarnenez. La vue sera bouchée à 3km...
Puis je redescendis vers Locronan. Assurément le plus beau village de Bretagne, et un des plus beaux villages de France !
Je n'y traîne pas, pour prendre la direction du Menez Hom, à environ 15km au nord. Je ne pars avec grand enthousiasme, la faute à ce vent de nord-nord-est que je n'avais pas prévu...
Je remonte dans les terres la baie de Douarnenez normalement très belle, mais que je peinai à voir. Puis, un peu avant Plomodiern, le pied du Menez Hom... Un simple vallon assez encaissé, et c'est parti pour 310m de dénivelé ! Une montée qui serait classée 3e catégorie Tour de France.
Le propre des côtes en Bretagne, c'est d'être sur des pentes plutôt très érodées par la vieillesse du massif armoricain. Ce qui fait donc que les pentes sont relativement douces de l'ordre de 4%, et beaucoup de routes se montent en quasi ligne droite : les épingles à cheveux sont très rares.
Je passe Plomodiern, puis le pittoresque village de Sainte-Marie-du-Menez-Hom, 150 mètres au-dessus.
Le Menez Hom n'est plus très loin... les paysages sont assez étranges, c'est un paysage de végétation plutôt rase, moitié toundra moitié méditerranéenne. La route monte toujours, toujours en quasi ligne droite ou en virages très ouverts, ce qui implique que le Menez Hom est toujours en vue. Plus je monte, plus le vent est présent. Fort.
Arrivé au sommet, je suis assez satisfait de ma montée: je ne l'ai pas chronométré.
Je me résous donc à bifurquer plein Est, direction Chateaulin, avec un petit passage au col du Menez Hom, un col au sens géographique du terme, qui se trouvait donc en aval du Mont, sur la route reliant Chateaulin à Crozon.
Une fois atteint le col en... descendant ! Je pris donc à l'Est, par un long faux plat descendant de 10km accompagné de vent de face plutôt frais, me rappelant, contrairement à la veille, que nous n'étions que début mars...
Chateaulin est une sous-préfecture du Finistère où j'étais sûr de trouver un restaurant ouvert.
Sitôt déjeuné, la dernière partie sportive m'attendait. Tout d'abord la côte de Stang ar Garront, connue de tous les passionnés de vélo pour être la montée référence des Boucles de l'Aulne.
Une petite descente, et c'est parti pour 5km de faux plat montant vent de face... une partie que je connaissais très bien, car dès lors, j'arrivais sur mon terrain de jeu d'enfance, là, au pied des Monts d'Arrée, où je grandis jusqu'à mes 13 ans, là où je fis, sur ces routes sans grande circulation, mes premières balades avec mes amis de l'époque, où je faisais les beaux jours les 4km entre chez moi (mais 100m de dénivelé!) et mon collège en vélo. Des routes que je connaissais par coeur!
A un moment, je tournai à gauche. Direction par les petites routes, pendant 15km, vers les Monts d'Arrée et son point culminant symbolique, le Mont Saint-Michel, avec sa montagne en forme conique coiffée d'une chapelle.
L'approche du Mont-St-Michel est ralenti par ce vent de face, mais le paysage, bien que bouché par une brume, demeure beau et légendaire, dans ce paysage de tourbières qui durant des siècles fut le lieu de toutes les légendes malfaisantes de Bretagne. Le diable y habitait, et pas un habitant ne se serait amusé à traverser ce lieu de nuit !
La particularité de ce mont est de pouvoir le gravir jusqu'à son sommet en vélo, grâce à un chemin bitumé. Le parking voiture est en contre bas. Et ces 300 derniers mètres, plus pentus, furent les plus beaux ! Non pas qu'ils furent difficiles, mais le vent, et surtout le paysage, donnaient une impression de hauteur certaine. Les Monts d'Arrée ne sont pas hauts, mais par leur végétation et leur climat, ils en donnent l'air.
Puis, en guise de conclusion la partie la plus agréable: 43km direction sud direction Quimper. Pas une descente intégrale, comme ces deux côtes prononcées entre Brasparts et Pleyben, de près de 100m de dénivelé chacune !
Je traversai Pleyben, mon village natal, où j'ai beaucoup d'amis encore et de la famille. Mais je me décidai de passer incognito Pleyben, afin d'arriver à Quimper avant la nuit.
Un peu après Pleyben, un faux plat montant des plus agréables : la traversée des montagnes noires jusqu'à Briec tout en montée très légère, mais avec un vent de dos ENFIN favorable !
J'en suis quand même à mon 3e jour de vélo, et je commence là à avoir quelques signes de fatigue quand même, et ce vent poussant est bien salvateur! Passé Briec, je savais que je n'avais plus que 10km de faux plat descendant. J'arrivai à Quimper non pas lessivé, mais assez fatigué quand même.
La météo s'annonçait aussi belle que la veille, avec une température un rien plus fraiche, mais avec un vent que j'allais avoir de face dans les montées.
Une journée sportive, car j'avais prévu de gravir 3 montagnes sacrées de Bretagne, à savoir la montagne de Locronan (289m), le Menez Hom (330m), et le Mont-St-Michel (380m). Pas très haut me direz-vous. Vrai, mais c'est ce qui se fait de + exigeant en Bretagne ; mais vu qu'on part à chaque fois du niveau de la mer, le dénivelé est important.
Le départ de Quimper est sportif. Une petite côte d'échauffement en quittant Quimper vers le nord-ouest vers Plogonnec, avant une belle côte. 110m de dénivelé, ce n'était que le début. A la sortie de Plogonnec, je tournai à droite, vers la montagne de Locronan, qui est aussi, au début, la vieille route de Quimper à Locronan. Un mur allant jusqu'à 17% de pente... Mais dans cette fraîcheur matinale, l'effort était sympathique. C'était avant un virage à droite, qui m'amenait un vent de face assez soutenu pour les 2 derniers kilomètres de la montée...
Arrivé en haut de la montagne de Locronan, à 289m (point culminant des Montagnes Noires bretonnes), une petite déception. Je pensais mériter un beau panorama sur la baie de Douarnenez. La vue sera bouchée à 3km...
La montagne de Locronan
Puis je redescendis vers Locronan. Assurément le plus beau village de Bretagne, et un des plus beaux villages de France !
Je n'y traîne pas, pour prendre la direction du Menez Hom, à environ 15km au nord. Je ne pars avec grand enthousiasme, la faute à ce vent de nord-nord-est que je n'avais pas prévu...
Je remonte dans les terres la baie de Douarnenez normalement très belle, mais que je peinai à voir. Puis, un peu avant Plomodiern, le pied du Menez Hom... Un simple vallon assez encaissé, et c'est parti pour 310m de dénivelé ! Une montée qui serait classée 3e catégorie Tour de France.
Le propre des côtes en Bretagne, c'est d'être sur des pentes plutôt très érodées par la vieillesse du massif armoricain. Ce qui fait donc que les pentes sont relativement douces de l'ordre de 4%, et beaucoup de routes se montent en quasi ligne droite : les épingles à cheveux sont très rares.
Je passe Plomodiern, puis le pittoresque village de Sainte-Marie-du-Menez-Hom, 150 mètres au-dessus.
Sortie de Ploeven, qui est le pied du Menez Hom, que l'on voit dans le fond.
Vue de Plomodiern depuis Sainte-Marie-du-Menez-Hom
Sainte-Marie-du-Menez-Hom, avec le Menez Hom en arrière plan
Le Menez Hom n'est plus très loin... les paysages sont assez étranges, c'est un paysage de végétation plutôt rase, moitié toundra moitié méditerranéenne. La route monte toujours, toujours en quasi ligne droite ou en virages très ouverts, ce qui implique que le Menez Hom est toujours en vue. Plus je monte, plus le vent est présent. Fort.
Arrivé au sommet, je suis assez satisfait de ma montée: je ne l'ai pas chronométré.
Col du Menez-Hom. Notez comment se traduit col en breton !
La partie finale de la côte du Menez-Hom, vers 300m d'altitude
Au sommet, à 330m !
Malheureusement, le vent 3/4 face ou face depuis Quimper m'a fait perdre plus d'une heure sur l'horaire prévu, et je me dois donc de modifier l'itinéraire prévu. J'avais prévu de prendre le pont de Térénez élu plus beau pont du monde 2013 pour arriver au Faou, autre beau village de caractère, où j'aurais pu déjeuner. Mais Le Faou était encore à 25km, et avec un relief casse-patte avec plusieurs côtes de + de 100m de dénivelé, avec du vent de face, il aurait été illusoire d'y arriver à une heure de déjeuner. Au sommet, je suis un peu déçu de la visibilité bouchée.
Vue nord-ouest, avec dans le lointain la vallée de l'Aulne et le pont de Térenez, primé.
Vue sud-ouest, vers la baie de Douarnenez
Vue Nord-est
Je me résous donc à bifurquer plein Est, direction Chateaulin, avec un petit passage au col du Menez Hom, un col au sens géographique du terme, qui se trouvait donc en aval du Mont, sur la route reliant Chateaulin à Crozon.
Une fois atteint le col en... descendant ! Je pris donc à l'Est, par un long faux plat descendant de 10km accompagné de vent de face plutôt frais, me rappelant, contrairement à la veille, que nous n'étions que début mars...
Chateaulin est une sous-préfecture du Finistère où j'étais sûr de trouver un restaurant ouvert.
Chateaulin
Chateaulin
Sitôt déjeuné, la dernière partie sportive m'attendait. Tout d'abord la côte de Stang ar Garront, connue de tous les passionnés de vélo pour être la montée référence des Boucles de l'Aulne.
Une petite descente, et c'est parti pour 5km de faux plat montant vent de face... une partie que je connaissais très bien, car dès lors, j'arrivais sur mon terrain de jeu d'enfance, là, au pied des Monts d'Arrée, où je grandis jusqu'à mes 13 ans, là où je fis, sur ces routes sans grande circulation, mes premières balades avec mes amis de l'époque, où je faisais les beaux jours les 4km entre chez moi (mais 100m de dénivelé!) et mon collège en vélo. Des routes que je connaissais par coeur!
A un moment, je tournai à gauche. Direction par les petites routes, pendant 15km, vers les Monts d'Arrée et son point culminant symbolique, le Mont Saint-Michel, avec sa montagne en forme conique coiffée d'une chapelle.
La route dans la campagne, vers Brasparts
La chapelle de la Trinité, Pleyben
L'approche du Mont-St-Michel est ralenti par ce vent de face, mais le paysage, bien que bouché par une brume, demeure beau et légendaire, dans ce paysage de tourbières qui durant des siècles fut le lieu de toutes les légendes malfaisantes de Bretagne. Le diable y habitait, et pas un habitant ne se serait amusé à traverser ce lieu de nuit !
A 1,3km du Mont-Saint-Michel, au fond à gauche
La partie finale, à 400m du haut. Beau, haut, mais venteux !
La chapelle Saint-Michel, perchée à 380m.
La particularité de ce mont est de pouvoir le gravir jusqu'à son sommet en vélo, grâce à un chemin bitumé. Le parking voiture est en contre bas. Et ces 300 derniers mètres, plus pentus, furent les plus beaux ! Non pas qu'ils furent difficiles, mais le vent, et surtout le paysage, donnaient une impression de hauteur certaine. Les Monts d'Arrée ne sont pas hauts, mais par leur végétation et leur climat, ils en donnent l'air.
La chapelle Saint-Michel
Vue ouest du Mont-St-Michel
Vue est du Mont-Saint-Michel, vers le Yeun Ellez, altiplaine de tourbière
Au sommet du Mont-St-Michel
Puis, en guise de conclusion la partie la plus agréable: 43km direction sud direction Quimper. Pas une descente intégrale, comme ces deux côtes prononcées entre Brasparts et Pleyben, de près de 100m de dénivelé chacune !
Je traversai Pleyben, mon village natal, où j'ai beaucoup d'amis encore et de la famille. Mais je me décidai de passer incognito Pleyben, afin d'arriver à Quimper avant la nuit.
Pleyben, mon village natal
Un peu après Pleyben, un faux plat montant des plus agréables : la traversée des montagnes noires jusqu'à Briec tout en montée très légère, mais avec un vent de dos ENFIN favorable !
J'en suis quand même à mon 3e jour de vélo, et je commence là à avoir quelques signes de fatigue quand même, et ce vent poussant est bien salvateur! Passé Briec, je savais que je n'avais plus que 10km de faux plat descendant. J'arrivai à Quimper non pas lessivé, mais assez fatigué quand même.
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