En cette matinée du dimanche 23 février, la météo était annoncée belle, la température plutôt douce, et je me décidai donc de partir battre mon record de distance sur une journée, en dépassant les 200km. Mon précédent record qui datait d'août 2012, était à 186km.
La veille, j'avais bien évidemment tracé mon itinéraire, en fonction du vent. Le vent étant annoncé faible sud-est, j'allais donc partir dans cette direction. Etant à Nantes, cela m'amenait vers les Mauges, et Cholet sa capitale, avant de revenir, après un détour par les Deux-Sèvres, par Les Herbiers en Vendée.
Je partis donc, de Nantes nord, d'abord direction Cholet.
D'abord en longeant le périphérique nantais par le Pont de Bellevue, puis le marais de Goulaine, avant les premières légères pentes, vers Vallet (44). Rien de difficile bien sûr, il s'agissait surtout de faux plats ou petites côtes + ou - prononcées, mais avec un vent de face qui était plus violent qu'annoncé (environ 30km/h). Un vent qui était peut-être idéal pour sécher son linge, mais un peu moins pour la pratique du vélo...
La route dans les Mauges, dans le Maine-et-Loire jusqu'à Cholet, était à vrai dire une succession de petites montées et descentes, dans un paysage de bocages, et toujours avec du vent de face. Et plutôt en montées.
Cholet en elle-même est une ville connue pour le basket, son industrie de la chaussure et ses magasins d'usine. Mais touristiquement, le moins que l'on puisse dire c'est qu'on y a très vite fait le tour...
Après Cholet, je continuai toujours direction sud-est, jusqu'à Maulévrier (49). Une route large en ligne droite, avec vent de face, et plutôt en faux plat montant. Le genre de route un peu démoralisant...
Passé Maulévrier, je continuai toujours même direction, vers Nueil-les-Aubiers, dans les Deux-Sèvres.
Avant de bifurquer sud-ouest, vers Mauléon, par des petites routes de campagne. Un moment agréable, car pour la première fois de la journée, je n'avais plus de vent de face... il devenait latéral. Et je ne fus pas mécontent, car commencer une journée par 90km de vent de face, ça use un peu !
Arrivée dans les Deux-Sèvres, vers Maulévrier. Quasiment la fin de 90km de vent de face!
A Mauléon, la partie sportive commençait.
Avec un petit vent latéral, c'était parti pour 25km de montées et descentes bien + prononcées sur petites routes, jusqu'au Mont des Alouettes, en passant par le Puy du Fou. Rien de difficile, mais toujours un peu usant. Arrivé au Puy du Fou au km122, je commençais vraiment à fatiguer. Mais je savais, dès lors, que le vent allait devenir plus favorable, avec du dos jusqu'à Nantes.
Je passai avant par le Mont des Alouettes, haut lieu de l'histoire de la Vendée et lieu d'arrivée de la 1e étape du Tour de France 2012. Avant, la journée tombant déjà petit à petit, 15km de routes très agréables : un faux plat descendant sur des routes de campagne, vers La Gaubretière (85) puis Les Landes-Génusson. Et surtout, ce vent de dos.
Ce vent qui me poussera jusqu'à Clisson (44) par un paysage s'aplanissant. Clisson est une ville connue pour son festival de métal, le Hellfest, mais qui est aussi une très belle ville, aux accents italiens, avec son église bordée de cyprès donnant une tonalité toscane.
Arrivé à Clisson, il était environ 19h30, et il faisait déjà bien nuit. J'hésitai entre prendre le train et finir les 30 derniers km jusqu'à Nantes, dont 15 en rase campagne. Finalement, bien que bien usé après déjà 168km, je décidai de finir la boucle, et donc de prendre la route de Vertou, par Monnières.
Des petites routes de campagne encore une fois, un peu dangereuses par endroit par les bas-côtés, mais un relief inattendu : la route de la vallée de la Sèvre Nantaise entre Clisson et Rezé est une succession de petites côtes. Pas très violent, mais toujours plus difficiles.
Arrivé à Vertou, au 183e kilomètre, une petite délivrance : l'éclairage urbain ! Dès lors je n'allais plus quitter l'agglomération nantaise. Je la traversai donc du sud au nord, avec clairement une lassitude croissante à chaque côte.
J'arrivai à destination à 22h45, après 201,4km, et la satisfaction d'un record personnel battu. De surcroît sur un parcours vallonné et venteux.
Très généralement, d'un point de vue touristique, ce coin de France ne transcende pas particulièrement par l'originalité de ses paysages, assez semblables à ce qu'on peut voir dans tout le Grand Ouest. Ce n'est pas pour autant laid, c'est un paysage de bocages vallonnés, assez classique.
Néanmoins, l'histoire des régions traversées est particulièrement riche, notamment concernant la guerre de Vendée. Des régions où la densité de petits édifices religieux (chapelles, croix, oratoires...) est bien + forte qu'ailleurs en France. Surtout en Vendée et dans le Nord des Deux-Sèvres. Et c'est cette histoire très empreinte de religion qui donne tout le charme à cette région.
La veille, j'avais bien évidemment tracé mon itinéraire, en fonction du vent. Le vent étant annoncé faible sud-est, j'allais donc partir dans cette direction. Etant à Nantes, cela m'amenait vers les Mauges, et Cholet sa capitale, avant de revenir, après un détour par les Deux-Sèvres, par Les Herbiers en Vendée.
Tracé général.
Je partis donc, de Nantes nord, d'abord direction Cholet.
D'abord en longeant le périphérique nantais par le Pont de Bellevue, puis le marais de Goulaine, avant les premières légères pentes, vers Vallet (44). Rien de difficile bien sûr, il s'agissait surtout de faux plats ou petites côtes + ou - prononcées, mais avec un vent de face qui était plus violent qu'annoncé (environ 30km/h). Un vent qui était peut-être idéal pour sécher son linge, mais un peu moins pour la pratique du vélo...
Route cyclable vers Basse-Goulaine (44)
Vignoble de Vallet (44)
Ville de Cholet (49)
La route dans les Mauges, dans le Maine-et-Loire jusqu'à Cholet, était à vrai dire une succession de petites montées et descentes, dans un paysage de bocages, et toujours avec du vent de face. Et plutôt en montées.
Cholet en elle-même est une ville connue pour le basket, son industrie de la chaussure et ses magasins d'usine. Mais touristiquement, le moins que l'on puisse dire c'est qu'on y a très vite fait le tour...
Après Cholet, je continuai toujours direction sud-est, jusqu'à Maulévrier (49). Une route large en ligne droite, avec vent de face, et plutôt en faux plat montant. Le genre de route un peu démoralisant...
Passé Maulévrier, je continuai toujours même direction, vers Nueil-les-Aubiers, dans les Deux-Sèvres.
Avant de bifurquer sud-ouest, vers Mauléon, par des petites routes de campagne. Un moment agréable, car pour la première fois de la journée, je n'avais plus de vent de face... il devenait latéral. Et je ne fus pas mécontent, car commencer une journée par 90km de vent de face, ça use un peu !
Arrivée dans les Deux-Sèvres, vers Maulévrier. Quasiment la fin de 90km de vent de face!
A Mauléon, la partie sportive commençait.
Avec un petit vent latéral, c'était parti pour 25km de montées et descentes bien + prononcées sur petites routes, jusqu'au Mont des Alouettes, en passant par le Puy du Fou. Rien de difficile, mais toujours un peu usant. Arrivé au Puy du Fou au km122, je commençais vraiment à fatiguer. Mais je savais, dès lors, que le vent allait devenir plus favorable, avec du dos jusqu'à Nantes.
Mallièvre, Vendée
Le Mont des Alouettes surplombant les Herbiers, Vendée
Je passai avant par le Mont des Alouettes, haut lieu de l'histoire de la Vendée et lieu d'arrivée de la 1e étape du Tour de France 2012. Avant, la journée tombant déjà petit à petit, 15km de routes très agréables : un faux plat descendant sur des routes de campagne, vers La Gaubretière (85) puis Les Landes-Génusson. Et surtout, ce vent de dos.
Ce vent qui me poussera jusqu'à Clisson (44) par un paysage s'aplanissant. Clisson est une ville connue pour son festival de métal, le Hellfest, mais qui est aussi une très belle ville, aux accents italiens, avec son église bordée de cyprès donnant une tonalité toscane.
Arrivé à Clisson, il était environ 19h30, et il faisait déjà bien nuit. J'hésitai entre prendre le train et finir les 30 derniers km jusqu'à Nantes, dont 15 en rase campagne. Finalement, bien que bien usé après déjà 168km, je décidai de finir la boucle, et donc de prendre la route de Vertou, par Monnières.
Clisson (44)
Le château de Clisson (44)
Des petites routes de campagne encore une fois, un peu dangereuses par endroit par les bas-côtés, mais un relief inattendu : la route de la vallée de la Sèvre Nantaise entre Clisson et Rezé est une succession de petites côtes. Pas très violent, mais toujours plus difficiles.
Arrivé à Vertou, au 183e kilomètre, une petite délivrance : l'éclairage urbain ! Dès lors je n'allais plus quitter l'agglomération nantaise. Je la traversai donc du sud au nord, avec clairement une lassitude croissante à chaque côte.
J'arrivai à destination à 22h45, après 201,4km, et la satisfaction d'un record personnel battu. De surcroît sur un parcours vallonné et venteux.
Très généralement, d'un point de vue touristique, ce coin de France ne transcende pas particulièrement par l'originalité de ses paysages, assez semblables à ce qu'on peut voir dans tout le Grand Ouest. Ce n'est pas pour autant laid, c'est un paysage de bocages vallonnés, assez classique.
Néanmoins, l'histoire des régions traversées est particulièrement riche, notamment concernant la guerre de Vendée. Des régions où la densité de petits édifices religieux (chapelles, croix, oratoires...) est bien + forte qu'ailleurs en France. Surtout en Vendée et dans le Nord des Deux-Sèvres. Et c'est cette histoire très empreinte de religion qui donne tout le charme à cette région.
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