Le dur m'attend pour cette 4e journée. Après le champêtre Limousin, maintenant l'Auvergne ! La belle Auvergne, la haute Auvergne, le massif du Sancy et son point culminant de l'Auvergne.
Physiquement, la météo humide de la veille m'a un peu éprouvé. Mais ça va, je suis prêt à partir à l'aventure pour ma première des deux grosses journées auvergnates.
Au niveau météo, on annonce du variable. Des giboulées, du froid, du chaud...
Après un check-in de mon vélo, je part donc en direction de Bort les Orgues. Une vieille route nationale, donc large, dédié aujourd'hui à un seul trafic local, faite de montées descentes assez prononcées, dans des paysages plutôt ouverts.
Le plus beau est l'arrivée sur le lac de Bort-les-Orgues, une belle descente avec sur la gauche ce splendide lac, qui offre la vue sur le château du Val, et en arrière plan la chaîne auvergnate. Malheureusement, avec une météo bien noire au lointain.
Je continue à descendre jusqu'au barrage de Bort-les-Orgues. La route passe sur le barrage, en amont du village, situé 150m en contrebas.
Puis, sitôt après le barrage, un court passage de 10km dans le Cantal. Un département qui pour moi s'apparentera surtout à une route nationale assez désagréable, le tout en côte et sous la pluie...
Et sitôt après le Cantal, le Puy-de-Dôme.
Le Puy de Dôme commence pour moi par un loooong faux plat montant de 15km. Long, et comme la veille, je suis contraint à l'arrêt quelques minutes, à cause d'une forte averse de grêle, la route étant devenue une patinoire.
Je continue sur cette route déserte quasi déserte jusqu'à la Tour d'Auvergne, dans un paysage de fond de vallée tantôt fait de pâturages tantôt de forêts. Une route essentiellement faite d'un faux plat assez régulier autour de 3%.
L'arrivée sur la Tour d'Auvergne est très belle, avec en arrière plan le village et le massif du Sancy, dans une côte assez prononcée, le début de la côte du Puy de Chambourguet.
A la Tour d'Auvergne, je décide de déjeuner, car bien que je n'ai fait que 45km, je préfére m'arrêter là plutôt qu'au Mont-Dore 18km après, de peur de ne pas arriver à une heure d'ouverture des restaurants.
Sitôt déjeuné, je pars pour ma 2e montée classable 2e catégorie du parcours, la côte du Puy de Chambourguet. Malgré une météo menaçante, une très belle route, peu fréquentée, avec devant soi le massif enneigé du Sancy.
Une montée plutôt régulière, 6km à 5% de pente environ. Bien que je sois lesté de 15kg de bagages, la régularité de la pente fait qu'elle se monte assez facilement, vers 10km/h environ.
Puis, sitôt en haut, changement de décor ! De la forêt, et de la neige fondue.
Sur les 10km restant jusqu'au Mont-Dore, je perds 10 degrés en quelques mètres, je passe du printemps à l'hiver. Je suis glacé par cette pluie, et le pire est dans la descente vers le Mont-Dore, où une forte giboulée de grésil et neige fondue tombe sur moi... A 50km/h, dans de telles conditions humides, le moins que l'on puisse dire c'est que ça m'a glacé...
Je m'arrête au Mont-Dore pour un chocolat chaud salvateur, avant de remonter par le col de la Croix St-Robert.
Toujours par une météo faite de giboulées, qui fait jouer plusieurs fois les 4 saisons en 15 minutes. Le pied du col, en quittant le Mont-Dore, est difficile sur le 1er kilomètre, avec une pente à 10%. Puis après, ça se calme, la pente est le + souvent autour de 5 ou 6%.
Vers 1100m, changement de décor ! La météo changeant toujours très vite, j'ai le droit à de la... neige ! Nous sommes le mardi 13 mai, à une altitude assez basse, et durant 5 minutes, j'ai une vraie et forte averse de neige... Je pensais avoir déjà eu toutes les conditions météo difficiles lors d'un biketrip, mais je n'avais jamais eu encore une averse de neige!
Je continue de grimper le col, tantôt dans le brouillard, tantôt sous la neige ou neige fondue, tantôt avec un paysage ouvert et de montagne, lorsque toutefois je pouvais le voir! Un col qui au final, une fois trouvé son rythme, se monte sans grande difficulté.
Les derniers hectomètres sont quasi plats, et quelle surprise, quelle délivrance en passant le col... du beau temps! Certes à 1450m il ne fait pas trop chaud, mais la récompense c'est la vue sur tout l'est du Puy de Dôme.
Je savais aussi qu'une fois passé le col, je n'avais presque plus que de la descente jusqu'à Manglieu, ma destination finale, et qu'il s'agissait donc de la délivrance...
Je m'y arrête un peu pour me restaurer d'une barre chocolatée, et profiter de ce magnifique paysage, avec des abords de route parfois encore enneigés.
Puis, je descends vers Issoire, d'abord par une superbe route refaite dernièrement, avec des belles épingles à cheveux, dans la partie la plus haute de la descente.
J'avance vers Besse, non sans un dernier petit raidillon d'1km environ, vers le Rocher de l'Aigle. Un raidillon qui fait mal, avant une vraie descente de 20km, jusqu'à Saurier. Une descente où malheureusement, je crèverai, vers Saint-Victor-la-Rivière.
Je passe ensuite le très beau village de Saint-Floret, avant d'atteindre Issoire. Dans ce coin de France, qui tranche beaucoup avec le Limousin, beaucoup de villages sont haut perchés, et ont un beau profil.
Assez rapidement, je passe à Issoire. Psychologiquement, Issoire était pour moi l'arrivée, la dernière ville. Erreur... il reste 15km, dont une dernière petite côte, la côte d'Orbeil, une côte de 700m à 11%. Cette côte fait mal, mais je sais qu'une fois en haut, j'y serais presque, ne restant qu'un gros faux plat montant final de 2km... et je dois bien dire que pour la première fois, j'étais vraiment usé de la journée, en terminant sur les rotules. Le froid du Mont-Dore m'avait bien usé.
Mais j'arrive chez mes amis à Manglieu, à 20h30, un peu + tard que prévu, à cause de la crevaison. Après avoir bouclé ces 134km à 17,3km/h de moyenne, pour ce qui était peut-être la plus difficile journée de vélo jamais faite.
Physiquement, la météo humide de la veille m'a un peu éprouvé. Mais ça va, je suis prêt à partir à l'aventure pour ma première des deux grosses journées auvergnates.
Au niveau météo, on annonce du variable. Des giboulées, du froid, du chaud...
Après un check-in de mon vélo, je part donc en direction de Bort les Orgues. Une vieille route nationale, donc large, dédié aujourd'hui à un seul trafic local, faite de montées descentes assez prononcées, dans des paysages plutôt ouverts.
Ussel
Le plus beau est l'arrivée sur le lac de Bort-les-Orgues, une belle descente avec sur la gauche ce splendide lac, qui offre la vue sur le château du Val, et en arrière plan la chaîne auvergnate. Malheureusement, avec une météo bien noire au lointain.
Lac de Bort-les-Orgues, avec en arrière plan le chateau du Val, depuis le versant Ouest.
Bort-les-Orgues, depuis le barrage en amont.
Arrivée dans le Cantal.
Je continue à descendre jusqu'au barrage de Bort-les-Orgues. La route passe sur le barrage, en amont du village, situé 150m en contrebas.
Puis, sitôt après le barrage, un court passage de 10km dans le Cantal. Un département qui pour moi s'apparentera surtout à une route nationale assez désagréable, le tout en côte et sous la pluie...
Et sitôt après le Cantal, le Puy-de-Dôme.
Arrivée dans le Puy de Dôme
Le Puy de Dôme commence pour moi par un loooong faux plat montant de 15km. Long, et comme la veille, je suis contraint à l'arrêt quelques minutes, à cause d'une forte averse de grêle, la route étant devenue une patinoire.
Je continue sur cette route déserte quasi déserte jusqu'à la Tour d'Auvergne, dans un paysage de fond de vallée tantôt fait de pâturages tantôt de forêts. Une route essentiellement faite d'un faux plat assez régulier autour de 3%.
L'arrivée sur la Tour d'Auvergne est très belle, avec en arrière plan le village et le massif du Sancy, dans une côte assez prononcée, le début de la côte du Puy de Chambourguet.
Cascade vers Bagnols (63)
La route en arrivant vers La Tour d'Auvergne. Sur la droite, sous les nuages, le massif du Sancy
Vue sud-ouest de la Tour d'Auvergne
A la Tour d'Auvergne, je décide de déjeuner, car bien que je n'ai fait que 45km, je préfére m'arrêter là plutôt qu'au Mont-Dore 18km après, de peur de ne pas arriver à une heure d'ouverture des restaurants.
Sitôt déjeuné, je pars pour ma 2e montée classable 2e catégorie du parcours, la côte du Puy de Chambourguet. Malgré une météo menaçante, une très belle route, peu fréquentée, avec devant soi le massif enneigé du Sancy.
Une montée plutôt régulière, 6km à 5% de pente environ. Bien que je sois lesté de 15kg de bagages, la régularité de la pente fait qu'elle se monte assez facilement, vers 10km/h environ.
En amont de La Tour d'Auvergne. En arrière plan le massif du Sancy.
Vue sud du haut de la côte du Puy de Chambourguet. Entre ciel serein et menaçant...
Puis, sitôt en haut, changement de décor ! De la forêt, et de la neige fondue.
Sur les 10km restant jusqu'au Mont-Dore, je perds 10 degrés en quelques mètres, je passe du printemps à l'hiver. Je suis glacé par cette pluie, et le pire est dans la descente vers le Mont-Dore, où une forte giboulée de grésil et neige fondue tombe sur moi... A 50km/h, dans de telles conditions humides, le moins que l'on puisse dire c'est que ça m'a glacé...
La route fraiche, à mi-chemin entre La Tour d'Auvergne et Le Mont-Dore
Arrivée glaciale sur le Mont-Dore
Je m'arrête au Mont-Dore pour un chocolat chaud salvateur, avant de remonter par le col de la Croix St-Robert.
Toujours par une météo faite de giboulées, qui fait jouer plusieurs fois les 4 saisons en 15 minutes. Le pied du col, en quittant le Mont-Dore, est difficile sur le 1er kilomètre, avec une pente à 10%. Puis après, ça se calme, la pente est le + souvent autour de 5 ou 6%.
Le massif du Sancy, depuis le Mont-Dore
Dans le Puy-de-Dôme, les gros cols ont des indications pour cyclistes, pour savoir où nous en sommes.
Vers 1100m, changement de décor ! La météo changeant toujours très vite, j'ai le droit à de la... neige ! Nous sommes le mardi 13 mai, à une altitude assez basse, et durant 5 minutes, j'ai une vraie et forte averse de neige... Je pensais avoir déjà eu toutes les conditions météo difficiles lors d'un biketrip, mais je n'avais jamais eu encore une averse de neige!
Une météo... neigeuse !
Ciel bleu, brouillard....
Je continue de grimper le col, tantôt dans le brouillard, tantôt sous la neige ou neige fondue, tantôt avec un paysage ouvert et de montagne, lorsque toutefois je pouvais le voir! Un col qui au final, une fois trouvé son rythme, se monte sans grande difficulté.
Les derniers hectomètres sont quasi plats, et quelle surprise, quelle délivrance en passant le col... du beau temps! Certes à 1450m il ne fait pas trop chaud, mais la récompense c'est la vue sur tout l'est du Puy de Dôme.
Je savais aussi qu'une fois passé le col, je n'avais presque plus que de la descente jusqu'à Manglieu, ma destination finale, et qu'il s'agissait donc de la délivrance...
Au col de la Croix Saint-Robert
Début de la descente du col de la Croix-Saint-Robert
Vue nord-est depuis le col de la Croix Saint-Robert. En aval, le lac Chambon.
Une descente fraiche...
Je m'y arrête un peu pour me restaurer d'une barre chocolatée, et profiter de ce magnifique paysage, avec des abords de route parfois encore enneigés.
Puis, je descends vers Issoire, d'abord par une superbe route refaite dernièrement, avec des belles épingles à cheveux, dans la partie la plus haute de la descente.
J'avance vers Besse, non sans un dernier petit raidillon d'1km environ, vers le Rocher de l'Aigle. Un raidillon qui fait mal, avant une vraie descente de 20km, jusqu'à Saurier. Une descente où malheureusement, je crèverai, vers Saint-Victor-la-Rivière.
Vue est sur le massif du Sancy
Vue sur le lac Chambon et des virages en S de la descente.
La vue du massif du Sancy, versant Ouest
La vue du massif du Sancy, versant Ouest
Vers Saint-Victor-la-Rivière. Au loin, le château de Murol
La route versant Est, entre Saint-Victor-la-Rivière et Saint-Diéry
Le village de Saint-Floret
Je passe ensuite le très beau village de Saint-Floret, avant d'atteindre Issoire. Dans ce coin de France, qui tranche beaucoup avec le Limousin, beaucoup de villages sont haut perchés, et ont un beau profil.
Issoire
Assez rapidement, je passe à Issoire. Psychologiquement, Issoire était pour moi l'arrivée, la dernière ville. Erreur... il reste 15km, dont une dernière petite côte, la côte d'Orbeil, une côte de 700m à 11%. Cette côte fait mal, mais je sais qu'une fois en haut, j'y serais presque, ne restant qu'un gros faux plat montant final de 2km... et je dois bien dire que pour la première fois, j'étais vraiment usé de la journée, en terminant sur les rotules. Le froid du Mont-Dore m'avait bien usé.
Paysage et arc-en-ciel, vers Aulhat-Saint-Privat
Manglieu
Mais j'arrive chez mes amis à Manglieu, à 20h30, un peu + tard que prévu, à cause de la crevaison. Après avoir bouclé ces 134km à 17,3km/h de moyenne, pour ce qui était peut-être la plus difficile journée de vélo jamais faite.
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