En cette matinée de mon 8e jour, à Moulins, je suis plutôt en forme. Bien récupéré de l'étape sportive de la veille.
La météo s'annonce à giboulées avec risque d'orages, mais dans l'ensemble bonne, avec du vent de dos, pour cette étape direction ouest nord-ouest. Quant au relief, il s'annonce de moins en moins exigeant au fur et à mesure que j'avancerai.
Je pars donc vers 9h30 de Moulins. Je commence par un rapide tour de ville, qui a un petit mais très beau centre ville.
Puis je passe l'Allier, avec une belle vue arrière sur Moulins.
Je prends direction Souvigny, qu'on m'avait indiqué comme une des plus belles bourgades du Bourbonnais. C'est par une route plutôt circulante et généralement montante que je rejoins Souvigny, qui est, comme on m'avait dit, un beau village. Une agréable impression de 'vieille France', d'un retour dans les années 60.
Je ne m'attarde pas, je continue en direction de Cosne d'Allier. Les kilomètres après Souvigny constitueront la plus dure montée du jour. Sur une route assez large, avec un vent de dos. Mais avec le tonnerre qui gronde déjà dans le lointain...
Puis suivront 15km de routes locales jusqu'à Ygrande. Des routes bien sympathiques en montées et descentes assez prononcées, et un passage dans une forêt assez dense, la forêt de Gros Bois. Il est à peu près 11h, mais il fait une chaleur assez lourde, et ce passage ombragé est des plus agréables !
Arrivé à Ygrande, je reprends une route large sur 14km, qui m'amènera à Cérilly. Un moment où bien malheureusement, j'aurai le droit à une giboulée de pluie assez soutenue. Où je décide dès lors de déjeuner, car il s'agit de la seule bourgade sur la route où je suis susceptible de trouver de quoi me restaurer.
Sitôt après, je retrouve des petites très agréables, très oxygénant, à travers la belle forêt du Tronçais. Une partie plutôt en faux plat descendant, en direction de Saint-Amand-Montrond. Que je n'atteindrai pas, car à 10km de Saint-Amand-Montrond, je bifurque à gauche direction Ainay-le-Vieil, très beau petit village, en plein centre de la France.
Suivront une cinquantaine de kilomètres à travers le sud du Cher, des kilomètres sur une même route, plutôt large, droite, et vallonnée, sans grande circulation. Il fait très lourd, l'orage gronde. Mais j'ai, par chance, un vent de dos.
Après le Chatelet, changement de configuration : le relief ne change guère vraiment; mais le vent change, et je le retrouve de face, avec une météo orageuse franchement menaçante. Je décide de me vêtir de ma combinaison imperméable, au vu du ciel gris-noir devant moi.
Une dernière côte assez prononcée vers Vicq-Exemplet en entrant dans l'Indre, puis je tourne à droite, sur une petite route sans indication, qui m'amènerait au plus court à Châteauroux.
Des routes étroites, de qualité variable mais souvent mauvaises, dans la campagne indrienne. Mais, je retrouve un vent de dos. Il ne s'agit pas de routes plates, mais c'est néanmoins très peu vallonné. Résultat : malgré la fatigue d'un 8e jour de course, je tenais vers le 130e kilomètre du jour, un 27km/h de moyenne sur une heure ! Une vitesse que je tiens rarement sur le plat sur une si longue distance...
Malgré ça, je ne suis pas franchement en avance, car un ami m'attend à Châteauroux. Je décide donc de garder ce bon rythme et de tracer direct à Châteauroux, toujours par des petites routes, par Saint-Août, Sassierges-St-Germain, et Etrechat.
Après Etrechat, je suis déjà dans la banlieue castelroussine. 3km sur nationale avec un vent de dos où je tiendrai un 30km/h, avant l'entrée dans Châteauroux.
Bien m'a pris d'arriver à l'heure où je suis arrivé, car quelques minutes après, ce sera le déluge pour plusieurs heures !
J'arriverai à destination vers 19h30, après 159km, à une moyenne de 22,1km/h. Je crois pouvoir dire que de toutes mes journées supérieures à 150km, c'est celle où, à son issue, je finis le moins fatigué.
La météo s'annonce à giboulées avec risque d'orages, mais dans l'ensemble bonne, avec du vent de dos, pour cette étape direction ouest nord-ouest. Quant au relief, il s'annonce de moins en moins exigeant au fur et à mesure que j'avancerai.
Je pars donc vers 9h30 de Moulins. Je commence par un rapide tour de ville, qui a un petit mais très beau centre ville.
Puis je passe l'Allier, avec une belle vue arrière sur Moulins.
Vue de Moulins, depuis le pont sur l'Allier
Je prends direction Souvigny, qu'on m'avait indiqué comme une des plus belles bourgades du Bourbonnais. C'est par une route plutôt circulante et généralement montante que je rejoins Souvigny, qui est, comme on m'avait dit, un beau village. Une agréable impression de 'vieille France', d'un retour dans les années 60.
Souvigny (03)
Je ne m'attarde pas, je continue en direction de Cosne d'Allier. Les kilomètres après Souvigny constitueront la plus dure montée du jour. Sur une route assez large, avec un vent de dos. Mais avec le tonnerre qui gronde déjà dans le lointain...
Vers Meillers (03)
Puis suivront 15km de routes locales jusqu'à Ygrande. Des routes bien sympathiques en montées et descentes assez prononcées, et un passage dans une forêt assez dense, la forêt de Gros Bois. Il est à peu près 11h, mais il fait une chaleur assez lourde, et ce passage ombragé est des plus agréables !
Arrivé à Ygrande, je reprends une route large sur 14km, qui m'amènera à Cérilly. Un moment où bien malheureusement, j'aurai le droit à une giboulée de pluie assez soutenue. Où je décide dès lors de déjeuner, car il s'agit de la seule bourgade sur la route où je suis susceptible de trouver de quoi me restaurer.
Dans la forêt du Tronçais (03)
Sitôt après, je retrouve des petites très agréables, très oxygénant, à travers la belle forêt du Tronçais. Une partie plutôt en faux plat descendant, en direction de Saint-Amand-Montrond. Que je n'atteindrai pas, car à 10km de Saint-Amand-Montrond, je bifurque à gauche direction Ainay-le-Vieil, très beau petit village, en plein centre de la France.
Ainay-le-Vieil (18)
Suivront une cinquantaine de kilomètres à travers le sud du Cher, des kilomètres sur une même route, plutôt large, droite, et vallonnée, sans grande circulation. Il fait très lourd, l'orage gronde. Mais j'ai, par chance, un vent de dos.
Après le Chatelet, changement de configuration : le relief ne change guère vraiment; mais le vent change, et je le retrouve de face, avec une météo orageuse franchement menaçante. Je décide de me vêtir de ma combinaison imperméable, au vu du ciel gris-noir devant moi.
Une dernière côte assez prononcée vers Vicq-Exemplet en entrant dans l'Indre, puis je tourne à droite, sur une petite route sans indication, qui m'amènerait au plus court à Châteauroux.
Des routes étroites, de qualité variable mais souvent mauvaises, dans la campagne indrienne. Mais, je retrouve un vent de dos. Il ne s'agit pas de routes plates, mais c'est néanmoins très peu vallonné. Résultat : malgré la fatigue d'un 8e jour de course, je tenais vers le 130e kilomètre du jour, un 27km/h de moyenne sur une heure ! Une vitesse que je tiens rarement sur le plat sur une si longue distance...
Malgré ça, je ne suis pas franchement en avance, car un ami m'attend à Châteauroux. Je décide donc de garder ce bon rythme et de tracer direct à Châteauroux, toujours par des petites routes, par Saint-Août, Sassierges-St-Germain, et Etrechat.
Après Etrechat, je suis déjà dans la banlieue castelroussine. 3km sur nationale avec un vent de dos où je tiendrai un 30km/h, avant l'entrée dans Châteauroux.
Bien m'a pris d'arriver à l'heure où je suis arrivé, car quelques minutes après, ce sera le déluge pour plusieurs heures !
Châteauroux
Châteauroux
J'arriverai à destination vers 19h30, après 159km, à une moyenne de 22,1km/h. Je crois pouvoir dire que de toutes mes journées supérieures à 150km, c'est celle où, à son issue, je finis le moins fatigué.
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