Profil de Nantes - Redon
La première idée que nous avions est de partir en Angleterre en bateau, mais malheureusement, le timing est trop court pour lui: il aurait fallu au moins 2 semaines. Qui plus est, il devait passer à Nantes, pour récupérer mon 2e vélo, un vélo de course MBK datant des années 80.
Le dimanche 3 août, on se retrouvait donc à Nantes, avec, pour commencer, une visite de la ville. 20km en vélo dans les rues du beau centre-ville nantais, pour tester aussi le matériel que nous utiliserions durant 5 jours.
Les vélos validés, un bon déjeuner, et nous partons vers Redon, une ville à l'extrême sud-ouest de l'Ille-et-Vilaine, à environ 70km de Nantes.
Pourquoi 70km seulement? Tout simplement car nous n'avions qu'une demie-journée, et parce que Nico, pour qui c'était son premier biketrip, voulait se tester.
Ce premier jour n'est pas difficile : de Nantes à Redon, c'est très globalement plat. Les pires côtes du jour se font à la sortie de Nantes, et n'ont pas un dénivelé supérieur à 30m. Dit autrement rien de difficile, tout se passant grand plateau.
Pour quitter Nantes, j'opte pour des petites routes au trafic très local, par le Chêne des Anglais puis la campagne de Treillères. Des routes étroites plutôt sympathiques.
Puis arrivent 20km de faux plat, montant et descendant, autour du village connu de Notre-Dame-des-Landes. Nous passons en pleine zad, lieu de l'aéroport contesté, tenue par des militants écologistes. Des routes assez larges, plutôt droites, et sans grande circulation. Au niveau paysage, rien de très extraordinaire: il s'agit d'un paysage de bocages.
Il fait plutôt beau, et assez frais pour un début août. Le principal fait météo provient de ce petit vent tantôt latéral tantôt 3/4 face, sans abri possible. Toujours peu évident.
A Blain, seule ville sur le parcours, nous nous arrêtons boire un verre au bord du canal.
Pour moi aussi, après presque 2 mois sans avoir utilisé le vélo pour des distances supérieures à 10km, la reprise n'est pas des + faciles. Et un arrêt s'impose.
Le canal de Nantes à Brest, à Blain
Puis, pour rejoindre Redon, il restait 20km, pour l'essentiel des petites routes de campagne très sympathiques, au trafic routier quasi nul, à travers bovins et champs de maïs. Mais avec un petit vent devenant de face, du fait de notre bifurcation vers l'Ouest.
Saint-Nicolas-de-Redon dernier village de Loire-Atlantique, puis, après franchissement de la Vilaine, Redon, en Ille-et-Vilaine.
L'Auberge de Jeunesse n'est plus très loin... mais telle une étape du Tour de France, l'Auberge de Jeunesse de Redon, point final du jour, se trouve en haut d'une petite côte raide... 500m de montée sèche, dont 200m à près de 13%. De quoi s'amuser par un petit sprint à 2... que j'ai malheureusement perdu !
Il faut dire aussi, je partais avec un désavantage notable : moi-même pesant près de 15kg de + que Nico, je partais avec 10kg de bagages en sacoches, lorsque Nico n'avait qu'un petit sac à dos.
Redon est une petit ville de Haute-Bretagne dont on a, disons-le sincèrement, assez vite fait le tour. Elle a pour fait notable d'avoir une voie ferrée passant en son plein centre, occasionnant par conséquent une pollution sonore qui n'est pas toujours agréable.
Redon, place de l'église.
Cette première journée fut, en définitive, plutôt une bonne mise en jambe, qui n'a pas grillé de nos forces, et permettait de s'attaquer avec un bel échauffement au plat de résistance, les 3 jours suivants.
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