mardi 19 août 2014

1/8 - Montauban - Toulouse - 140km - Tarn Pyrénées Gascogne Atlantique


Ayant la possibilité de me prendre quelques jours de congés, et cherchant à profiter de l'étonnante fraîcheur de ce mois d'août, je me décide à partir dans le grand sud. Pourquoi le sud? Car c'est un coin de France que je connais mal, et j'ai envie, en cet été 2014, de faire de la montagne.

Le programme que je me suis fixé est d'abord de m'échauffer deux jours, avant de partir à l'assaut des Pyrénées jusqu'en Andorre, puis de revenir vers Nantes à mon rythme, en fonction des forces qui me restent. Pour la première fois, au-delà des quatre premiers jours, je n'ai donc pas défini exactement ma route.


Pourquoi Montauban? Initialement, je veux partir de Toulouse. Mais une seule journée d'échauffement avant des cols hors Catégorie aurait était insuffisant, sans compter que cette journée n'aurait pas comporté de vraies difficultés. Je me décide donc à escalader le relief tarnais, qui offre un relief propice à un bon échauffement, sans pour autant trop se fatiguer.

Montauban centre

La sortie de Montauban. Point de départ du biketrip.


C'est ainsi que je choisis Montauban. Un train m'amène directement de Nantes à Montauban, où j'arrive à 23h, et où un ami m'attend. Un rapide tour de la ville, et on part, en vélo, assez rapidement dans la périphérie Est de Montauban.





Le lendemain matin, je pars vers 9h. Ca tombe bien, mon ami commence son travail assez tôt. Il m'explique la meilleure route pour quitter Montauban et aller sur l'axe de Nègrepelisse.

La route que m'a indiqué mon ami, sur quelques hectomètres. A gauche, l'A20.

Les premiers kilomètres sont en effet tortueux, je longe plus ou moins l'autoroute A20, sur des chemins pas toujours asphaltés. La météo est plutôt bonne, mais il fait étonnamment frais pour la saison, et je n'ai pas trop de deux épaisseurs.
Assez rapidement, je récupère la route de Nègrepelisse. Il s'agit d'une belle route large, droite, à l'asphalte parfait, plutôt plane. Ca roule assez vite, mais il y a une assez large bande cyclable. Je continue sur cette belle route durant une vingtaine de kilomètres, jusqu'à Bruniquel. Le paysage, d'abord une plaine maraîchère, se rétrécit en une vallée de plus en plus étroite et sauvage, le long de l'Aveyron.

Montricoux (82)


Bruniquel (82)

Bruniquel, toujours dans le Tarn-et-Garonne, est un beau village situé sur un éperon rocheux. J'y reste en bas, sur la route principale, toujours dans la vallée de l'Aveyron. La route est en très léger faux plat montant, je passe quelques tunnels, signe d'une vallée parfois très étroite.

Puis je rentre dans ce beau département du Tarn. Premier village : Penne. Un splendide village tarnais, avec un château des plus spectaculaires !
C'est aussi le début de la partie vallonnée. Pour commencer, 2km environ, dans la traversée du village. Puis une descente, sinueuse et étroite.

Penne vu d'en bas (81)


Penne vu d'en haut (81)

Puis la principale difficulté du jour, celle que j'avais envie de faire, pour m'échauffer et me tester, avant les Pyrénées : une grimpette de 5km environ, pour 250m de dénivelé. Une montée, en direction de Vaour, sur une route avec peu de trafic. Les paysages, dans une vallée encaissée, sont assez beaux. Un peu avant Vaour, j'arrive sur le plateau. Il n'y fait pas toujours très chaud.

Après Vaour, je prends une toute petite route, en direction d'Itzac. Elle commence par une descente abrupte, dans laquelle je me fais une vraie frayeur, dans une épingle à cheveu, avec une voiture roulant à gauche arrivant en sens inverse. Heureusement, il n'y a pas de ravin, mais je me dois de passer par l'herbe pour éviter la collision...


La petite route de fond de vallée, entre Vaour et Itzac (81)


Paysage de montagne, vers Itzac (81)

Cette route entre Vaour et Itzac est très charmante: pas grand monde, des paysages oscillant entre fonds de vallée, bois de montagne, et plateaux dégagés. Après Itzac, je continue par des petites routes plutôt descendantes jusqu'à Aleyrac, avant d'arriver au pied d'un des plus beaux villages de France : Cordes-sur-Ciel. Un village à flanc de colline, magnifique !
Pour y arriver, le village se mérite : c'est 100m de dénivelé à gravir !

Cordes-sur-Ciel (81)

Etant à mi-chemin entre Montauban et Toulouse, j'en profite pour déjeuner.

Un déjeuner un peu lourd, et l'après-midi commence par une belle descente, puis une montée assez sèche, en direction de Gaillac. La route étant pénible et remplie de campings cars, je me décide de bifurquer à gauche, à travers le vignoble éponyme, et les villages de Noailles et Cestayrols. La route est un peu vallonnée, mais je sais dès lors que le gros de la journée est (déjà) derrière moi ! Le vent est légèrement défavorable, mais la météo dans l'ensemble est bonne.


Le vignoble de Gaillac (81)

Puis Gaillac, une ville qui a une belle place, mais dont on a vite fait le tour.

Gaillac (81)

Après Gaillac, je récupère la vallée du Tarn, en direction du sud-ouest, et Toulouse. Une route très large, un peu dangereuse: l'ancienne Nationale 88. L'Isle-sur-le-Tarn, Rabastens, Saint-Sulpice-sur-Tarn... j'avance assez rapidement en direction de Toulouse.

Rabastens (81)


En quittant Rabastens, au-dessus du Tarn (81)


Pont sur l'Agoût, en arrivant à Saint-Sulpice-sur-Tarn (81)
Saint-Sulpice-sur-Tarn (81)

Mais malheureusement, j'ai pris un peu trop de retard sur l'horaire prévu, et je suis attendu à Toulouse à 20h.  Il me reste encore deux belles côtes à gravir avant d'atteindre Toulouse, sans compter sa banlieue nord à traverser. Par conséquent, dans le premier village de Haute-Garonne, à Montastruc-la-Conseillère, je me décide de tricher, et de prendre le train. La montée est assez sèche, mais ce passage ferroviaire me fait gagner environ 20km, soit 1h de vélo.

J'arrive assez rapidement à la gare de Toulouse-Matabiau. Il me restera 6km jusqu'à Ramonville-Saint-Agne. Je connais mal Toulouse, mais impossible de se perdre : il suffit de suivre le canal du Midi, qui passe à proximité de la gare SNCF !


La route cyclable longeant le canal du Midi, très agréable, mais saturée.


Toulouse vers le canal du Midi

Le canal du Midi est une superbe route cyclable, victime de son succès : elle est très empruntée, et la route cyclable est encombrée de cyclistes et joggers, qui la rendent assez désagréable, en requérant une vigilance constante.

J'arrive à Ramonville-St-Agne, banlieue sud-est de Toulouse. Une douche, et direction le centre-ville, pour une visite express avec un ami !



Toulouse

Toulouse, la ville rose

Place du Capitole, Toulouse, la nuit tombant

Sur la place du Capitole, Toulouse

En résumé de cette journée, c'était une journée d'échauffement comme je l'espérais : de longues surfaces planes pour s'échauffer les muscles avant de futurs efforts plus violents, et une partie plus montagneuse d'une trentaine de kilomètres. Assez pour se tester en montagne, tester aussi le vélo dans les descentes, sans avoir à se fatiguer, en vue des efforts futurs.

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